Nations Unies (New York)- Une casque bleu indonésienne servant en République centrafricaine a été désignée femme policière de l’année des Nations Unies.

La sergent-chef Renita Rismayanti actuellement en service à la Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), a été honorée par sa contribution à la conception et au développement d’une base de données qui permet à la police de l’ONU de cartographier et d’analyser les lieux criminogènes et de troubles à l’ordre public, a indiqué lundi l’organisation internationale.

Cette base de données aide aussi les forces de sécurité du pays concerné à mieux planifier leurs opérations en soutien à la population locale, a-t-on ajouté de même source.

Agée de 27 ans, Rismayanti, qui est responsable de la base de données criminelles de la MINUSCA, recevra jeudi le prix lors de la Semaine annuelle de la police des Nations Unies, qui se déroulera au siège de l’ONU à New York du 13 au 17 novembre.

Citée dans un communiqué, la plus jeune policière des Nations Unies à remporter ce prix, s’est dit “chanceuse de pouvoir utiliser ses compétences technologiques pour améliorer la sécurité des habitants de la République centrafricaine”.

“J’espère que la visibilité qui découle de l’obtention de ce prix renforcera chez les femmes et les jeunes filles l’idée que tous les domaines d’expertise de la police nous sont ouverts”, a-t-elle déclaré.

Rismayanti a commencé sa carrière au sein de la police nationale indonésienne en tant que spécialiste de l’information en 2014 et a également travaillé dans les domaines de la formation, de l’administration et de la logistique.

Le prix de la policière de l’année des Nations Unies a été créé en 2011 pour rendre hommage aux contributions exceptionnelles des femmes policières aux opérations de paix des Nations Unies et promouvoir l’autonomisation des femmes.