Casablanca- Le professeur Amal Bourquia, spécialiste en néphrologie, dialyse et transplantation a présenté, jeudi soir à Casablanca, son nouveau livre “Le don et la transplantation d’organes: Quel espoir?”.

Dans ce nouvel ouvrage, le professeur Amal Bourquia, également présidente de l’association REINS et experte en éthique et communication médicales, fait le point sur la situation du don et de la transplantation d’organes au Maroc et traite la transplantation sur tous les aspects, humains, législatifs, sociaux et économiques.

S’exprimant lors d’un point de presse dédié à la présentation de ce livre, Mme Bourquia a mis en évidence les éléments qui peuvent influencer l’acceptation ou le refus du don, telles que les croyances, les convictions et la perception de la mort outre les valeurs éthiques qui doivent guider ce moyen thérapeutique.

Elle a également insisté sur le besoin urgent de développer la transplantation d’organes en générale et rénale en particulier et aborder les différents moyens à mettre en œuvre et à développer pour l’essor de ce moyen thérapeutique.

L’incidence et la prévalence de la maladie rénale chronique (MRC) progressent chaque année et sa mortalité continue d’augmenter, a-t-elle fait savoir, elle devrait devenir la 5ème cause de décès d’ici 2040, a-t-elle fait savoir, précisant que la détection précoce permet de prévenir la morbidité et la mortalité et d’améliorer la rentabilité et la durabilité.

Dans une déclaration à la MAP, Mme Bourquia a indiqué qu’il s’agit d’un livre pratique et didactique qui traite de la réalité et des perspectives de la maladie rénale chronique, ce fléau de XXIème siècle, et les possibilités d’atténuer ses conséquences.

Par cet ouvrage je voudrais mettre l’accent aussi sur les espoirs pour la réduction de la maladie rénale et également pour le développement de la transplantation rénale à court, moyen et long terme, a-t-elle notamment dit.

L’association REINS engage depuis le 4 mars une semaine du rein, avec une campagne de sensibilisation et d’information via les réseaux sociaux pour continuer à augmenter la prise de conscience concernant ce sujet et pour faire de la prévention un des principaux axes de lutte en parallèle au don et à la greffe d’organes.