Nations Unies (New York)- Les efforts entrepris par le Maroc en vue de renforcer l’autonomisation économique des femmes dans les provinces du Sud, conformément au Nouveau modèle de développement ont été mis en exergue devant la 4è commission de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.

Prenant la parole à cette occasion, Mbarka El Ahmadi, membre du Conseil provincial de Boujdour a souligné que le Maroc a mis en oeuvre une myriade de mesures spécifiques aux provinces du Sud pour promouvoir l’entreprenariat féminin et l’auto-emploi, sensibiliser les femmes à la gestion financière et à la culture managériale, et renforcer leurs capacités à monter des projets, précisant qu’un nombre important de femmes des villes du Sud du Royaume ont bénéficié de programmes de soutien, de financement, d’accompagnement et de suivi.

L’intervenante a également mis en avant la dynamique de développement tous azimuts dans les provinces du Sud, reflétée dans les opportunités d’emploi, les mesures prises pour favoriser l’entreprenariat féminin, soutenir les associations et coopératives de femmes travaillant notamment dans les domaines de l’agriculture, de la pêche et de l’artisanat, et encourager la mise en place de chaînes d’activités productrices de valeur rentable. Cette dynamique vertueuse a permis de relever les indicateurs d’autonomisation économique des femmes dans les provinces du sud du Royaume, a-t-elle dit.

Mme El Ahmadi a, en outre, fait observer que le Maroc a érigé en priorité la promotion des droits des femmes et a fait part d’une volonté ferme de soutenir l’égalité des sexes et la participation politique et d’améliorer le statut économique et social de la femme dans les provinces du sud, conformément à ses engagements internationaux et à l’esprit de la Constitution, qui met l’accent sur l’autonomisation et la participation politique des femmes et leur accès aux centres de décision.

Des mécanismes efficaces ont été mis en place pour promouvoir la représentation des femmes dans la vie politique, a-t-elle indiqué, précisant que cette dynamique a permis aux femmes dans ces provinces de participer pleinement à la vie politique, notamment en intégrant le parlement et les conseils élus tout en signant une participation active et agissante dans des postes de décision dans tous les domaines.

Rappelant que les provinces du Sud du Royaume ont enregistré le taux de participation le plus élevé dans le Royaume lors des élections de septembre 2021 avec 66,94%, elle a souligné que les femmes sahraouies occupent des postes de leadership et des sièges dans les conseils élus. Elles sont partie prenante dans la dynamique de développement dans cette partie du Royaume, a-t-elle insisté.

L’intervenante a, en outre, mis en relief les réformes phares et les chantiers d’envergure engagés dans les régions du Sud du Royaume sous la conduite sage de SM le Roi Mohammed VI, relevant que cette dynamique novatrice et participative englobe tous les domaines politique, économique, social et culturel.

Evoquant l’action sociale, Mme El Ahmadi a indiqué que les femmes arrivent en tête des bénéficiaires des services et des centres sociaux mis en place dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), précisant que près de 892 ont bénéficié du programme d’accompagnement des personnes en situation de précarité dans la province de Boujdour au titre de 2021.

Battant en brèche des allégations fallacieuses véhiculées par les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume, l’intervenante a souligné la forte présence des femmes des provinces du Sud dans les structures du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) et ses commissions régionales au Sahara marocain. Elle a, à ce propos, précisé que dans les régions de Laâyoune-Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Eddahab, 14 femmes membres, dont la présidente d’une commission régionale, exercent les attributions du CNDH en défendant les droits de l’homme et les libertés et en présentant des rapports thématiques sur la garantie et la promotion de ces droits.