Londres- La ministre britannique de la Culture, des Médias et des Sports, Lucy Frazer, et ses homologues de quatre autres pays européens ont exhorté mercredi les radiodiffuseurs et la FIFA à “trouver rapidement un accord” sur les droits télévisés invendus de la Coupe du monde de football féminin.
À 50 jours de l’ouverture de la compétition, le Royaume-Uni, la France, l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie ont déclaré qu’il était de leur responsabilité de “mobiliser pleinement toutes les parties prenantes”, alors que le président de la FIFA, Gianni Infantino, a menacé l’Europe d’un black-out télévisuel si les offres de droits n’étaient pas améliorées.
Dans une déclaration commune, les cinq pays “reconnaissent avec inquiétude” qu’aucun accord n’a été conclu, mais se disent “confiants” dans le fait que la FIFA et les radiodiffuseurs “trouveront une voie commune”.
Plus tôt en mai, M. Infantino avait menacé de ne pas diffuser l’événement dans les cinq pays, qualifiant leurs offres de droits télévisés de “décevantes” et de camouflet aux joueuses et à “toutes les femmes du monde”.
Selon lui, les diffuseurs européens avaient offert à l’instance dirigeante du football mondial entre 1 et 10 millions de dollars pour les droits, contre 100 à 200 millions de dollars pour la Coupe du monde masculine.
La Coupe du monde féminine, organisée conjointement par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, débutera le 20 juillet. Les offres de droits pour les tournois précédents étaient regroupées avec d’autres événements, y compris la Coupe du monde masculine, mais la FIFA a désormais séparé le processus d’appel d’offres.