Tanger- Les cinéphiles ont été conviés, mercredi, au cinéma Roxy de Tanger à une immersion cinématographique envoûtante, mêlant action, comédie et aventure, avec la projection du film “Queens” de la réalisatrice marocaine Yasmine Benkirane, dans le cadre de la 23ème édition du Festival national du film (FNF), qui se poursuit jusqu’au 4 novembre.

En lice dans la compétition des longs-métrages de fiction, ce “road movie”, d’une durée de 83 minutes, raconte l’histoire de la traque policière de trois femmes qui se lancent dans un long voyage à travers la région montagneuse de l’Atlas, avec ses rochers rouges éclatants et ses vallées florissantes, pour finalement rejoindre les étendues du Grand Sud et les rivages de l’océan Atlantique.

Sorti en 2022, “Queens” met en avant la force et la puissance des personnages féminins, que ce soit à travers le rôle de l’héroïne du film, Zineb, qui incarne une femme forte ayant réussi à s’échapper de prison pour sauver sa fille, ou celui d’Asmaa, qui, malgré son jeune âge, parvient à prendre en main les rênes d’un imposant camion et à échapper à la poursuite de la police.

Dans une déclaration à la MAP, Yasmine Benkirane s’est dite heureuse de la projection de son film à Tanger, une ville qu’elle chérit tout particulièrement, notant que “Queens” a été projeté dans de nombreux festivals, aussi bien au Maroc qu’à l’étranger.

“Ce long-métrage constitue une invitation à effectuer, aux côtés des trois héroïnes, un voyage riche en sensations et en émotions”, a-t-elle fait remarquer, exprimant sa gratitude à l’équipe qui a contribué à la conception de ce film, notamment les actrices Nisrin Erradi, Nisrine Benchara et Rayhan Guaran.

La cinéaste a également souligné qu’elle a choisi de confier les rôles principaux de son film à des femmes, étant donné que les films d’aventure ont souvent été associés à des protagonistes masculins.

Outre “Queens”, plusieurs films participent à la compétition des longs-métrages de fiction, notamment “Abdelinho” de Hicham Ayouch, “Al di là” de Othman Naciri, “Coup de tampon” de Rachid El Ouali, “Hamida Ejayeh” de Mostafa Derkaoui, “Jalaldine” de Hassan Benjelloun, “Jours d’été” de Faouzi Bensaidi, “Le bleu du caftan” de Maryam Touzani, “Le verre de l’amitié” de Naoufal Beraoui, “Les damnés ne pleurent pas” de Fyzal Boulifa, “L’esclave” d’Abdelilah El Jaouhary, “Mon père n’est pas mort” d’Adil El Fadili, “Oasis des eaux gelées” de Mohamed Raouf Sebbahi, “Sound of Berberia” de Tarik El Idrissi et “Un été à Boujad” de Omar Mouldouira.