Nations Unies (New York)- La ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Aawatif Hayar a mis en relief, lundi à New York, les avancées majeures réalisées au Maroc en matière des droits des femmes, sous la conduite sage de SM le Roi Mohammed VI.
Intervenant lors d’une réunion virtuelle du Groupe arabe à l’ONU dans le cadre de la 66è session de la Commission de la condition de la femme des Nations unies (CSW66), Mme Hayar a affirmé que le Maroc s’érige désormais en exemple en matière d’autonomisation des femmes, soulignant que la Constitution de 2011 a consacré le principe d’égalité entre les homme et les femmes comme droit fondamental de la personne humaine.
Elle a, dans ce sens, indiqué que le Maroc s’est doté d’un arsenal juridique pour promouvoir davantage les droits des femmes comme la loi N°103.13 relative à la lutte contre la violence à l’égard des femmes.
Ce texte constitue une révolution dans l’arsenal juridique marocain, d’autant plus qu’il a permis au Royaume de disposer d’un cadre complet pour combattre toutes les formes de la violence à l’égard des femmes, a relevé la ministre.
Entrée en vigueur en septembre 2018, cette loi vise à assurer une protection juridique aux femmes victimes de violences, à travers quatre dimensions visant à assurer la prévention, la protection, la lutte contre l’impunité et à la prise en charge de qualité.
Mme Hayar a également cité la “Déclaration de Marrakech 2020 pour la lutte contre la violence faite aux femme” lancée par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem, dans l’objectif de développer un système de prise en charge des femmes victimes de violence.
Cette déclaration prévoit un ensemble d’engagements en faveur de la lutte contre la violence faite aux femmes, a indiqué la ministre, ajoutant qu’une série de mesures ont été mises en place pour garantir l’accompagnement des femmes en leur permettant aussi de bénéficier de campagnes de sensibilisation et de formation.
La responsable a, en outre, rappelé l’engagement du gouvernement à adopter une politique globale, qui prend en considération l’augmentation du taux d’activité des femmes à plus de 30% à l’horizon 2026, au lieu de 20% actuellement.
Elle a aussi évoqué le lancement d’un nouveau programme visant l’autonomisation économique de la femme. Il s’agit d’un programme qui ne concernait au départ que 800 femmes à Dakhla mais qui a été élargi pour atteindre 36.000 femmes à l’échelle nationale (3.000 femmes dans chaque région).
La ministre a, par ailleurs, mis en exergue les réalisations du Maroc en matière de développement durable, en soulignant que le Royaume, en droite ligne des Hautes instructions royales, avance à pas sûrs dans le processus d’adoption des énergies renouvelables. Le Maroc aspire à ce que la part des énergies renouvelables dans le mix électrique atteigne 64,3% en 2030.
Mme Hayar représente le Maroc à la CSW66 à la tête d’une délégation composée notamment de représentants du ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, d’institutions nationales et d’autres départements ministériels, outre des acteurs de la société civile actifs dans les domaines axés sur la promotion de la condition des femmes.
Tenue en format hybride sous le thème “Parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et filles dans le contexte des politiques et programmes relatifs au changement climatique, à l’environnement et à la réduction des risques de catastrophe”, la présente session (14-25 mars), braque les projecteurs sur les moyens de promouvoir l’égalité des sexes grâce à des actions holistiques et intégrées aux niveaux local et global, ainsi que sur l’échange des bonnes pratiques pour parvenir notamment à la participation des femmes dans la prise de décision.
Il s’agit aussi d’impulser le rôle du secteur privé en matière d’autonomisation économiques des femmes et de tirer parti de la relance Post-Covid pour renforcer les synergies entre les programmes d’égalité des sexes et de durabilité environnementale.