Nations Unies (New York)- La ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Aawatif Hayar, conduit une délégation marocaine à la 66è session de la Commission de la condition de la femme des Nations unies (CSW66) dont les travaux se sont ouverts, lundi à New York.

La délégation marocaine à cet événement tenu en format hybride, est composée de représentants du ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, d’institutions nationales et d’autres départements ministériels, outre des acteurs de la société civile actifs dans les domaines axés sur la promotion de la condition des femmes.

Lors de ce conclave, placé sous le thème “Parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et filles dans le contexte des politiques et programmes relatifs au changement climatique, à l’environnement et à la réduction des risques de catastrophe”, le Maroc a été confirmé en tant que Représentant de l’Afrique au sein du Groupe de Travail sur les communications adressées à la Commission de la condition de la Femme.

Outre le Maroc, ce Groupe est composé de cinq membres, représentant les cinq groupes régionaux de l’ONU. Il se réunit à huis-clos et examine les informations relatives à la promotion des droits de la femme dans les domaines politique, économique, civil, social et éducatif, provenant de différents pays du monde.

Il s’agit, selon la ministre, d’une reconnaissance de la stature du Maroc dans le concert des Nations et du rôle avant-gardiste dont s’acquitte le Royaume dans une multitude de domaines qui revêtent une importance primordiale sur la scène mondiale.

Créée en 1946, la Commission de la condition de la femme des Nations Unies est le principal organe intergouvernemental dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes. Elle relève du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC).

Participent à cet événement, des représentants des États membres, des entités des Nations Unies et des organisations non gouvernementales accréditées par l’ECOSOC (ONG) de toutes les régions du monde.

Les débats lors de cette session (14-25 mars) se focaliseront notamment sur les moyens de promouvoir l’égalité des sexes grâce à des actions holistiques et intégrées aux niveaux local et global, ainsi que sur l’échange des bonnes pratiques pour parvenir notamment à la participation des femmes dans la prise de décision.

Il s’agit aussi d’impulser le rôle du secteur privé en matière d’autonomisation économique des femmes et de tirer parti de la relance Post-Covid pour renforcer les synergies entre les programmes d’égalité des sexes et de durabilité environnementale.