Guercif – La lutte contre la violence faite aux femmes a été le thème d’un colloque organisé, jeudi à Guercif, par l’Association Espace d’espoir Guercif, et ce dans le cadre de la 20è campagne nationale de sensibilisation pour stopper la violence faite aux femmes et aux filles (25 novembre-10 décembre).

Les participants à cette rencontre ont été unanimes à souligner l’engagement de l’État marocain qui ne cesse d’œuvrer intensément pour combattre toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles, mettant en avant le rôle crucial des femmes dans la société et le développement.

Cette rencontre a été l’occasion de mettre l’accent sur les droits et libertés garantis par la constitution de 2011 à même de promouvoir les conditions des femmes et améliorer leur statut social et économique, et ce en droite ligne avec les valeurs civilisationnelles ​​du Maroc et les préceptes de l’Islam, ainsi que les principes des droits humains des femmes tels qu’ils sont internationalement reconnus.

Il s’agit aussi d’établir un état des lieux des droits des femmes à la lumière de la loi 103.13 relative à la protection des femmes victimes de violences, tout en plaidant pour l’instauration d’un climat favorable qui promeut l’égalité entre hommes et femmes.

Dans une déclaration à la MAP, Soumiya Badraoui, présidente de l’Association l’Association Espace d’espoir Guercif, a indiqué que ce colloque s’inscrit dans le cadre du projet “Renforcement des initiatives de lutte contre les violences faites aux femmes” initié en partenariat avec le Fonds pour les femmes en Méditerranée, et avec l’appui de l’Agence française de développement (AFD).

En guise d’initiation à la loi 103.13 relative à la protection des femmes victimes de violences, l’association a organisé dix sessions de formation au niveau des collectivités territoriales de la région de Guercif, notamment en termes d’incrimination des actes de violence ainsi que les mesures de protection et de prise en charge des victimes.

De son côté, Latifa Raho, avocate à Guercif, a souligné l’importance de débattre du phénomène de la violence faite les femmes à la lumière de la loi 103.13, formant le vœu que cette loi soit améliorée davantage pour être à la hauteur des aspirations des associations féministes et des droits humains.

Et de noter, par ailleurs, les multiples nouveautés apportées par cette loi notamment en termes de prévention et prise en charge des femmes victimes des actes de violences.