Rabat- Les participants à une rencontre d’étude à l’initiative de la Commission régionale des droits de l’Homme (CRDH) se sont penchés, vendredi à Rabat, sur l’entrepreneuriat comme levier de l’autonomisation des femmes.
Cette rencontre, tenue en présence de représentants de plusieurs départements ministériels et des acteurs du tissu associatif et de droits de l’homme, a été l’occasion de croiser les regards sur les réalisations, obstacles et défis de l’entrepreneuriat féminin, en plus de faire connaître les réalisations et les difficultés auxquelles font face les femmes désireuses d’accéder à l’entreprenariat.
Elle vise également à questionner les employeurs des secteurs public et privé sur les efforts consentis en vue d’intégrer l’entreprenariat féminin dans leurs stratégies, politiques et programmes en termes de responsabilité sociale, en plus de formuler des recommandations susceptibles de renforcer l’accompagnement des femmes dans leur parcours entrepreneurial, ainsi que d’exhorter toutes les parties prenantes à intégrer la dimension de l’entrepreneuriat féminin dans leurs projets et leurs stratégies économiques.
Au cours de cette rencontre, les participants ont mis l’accent sur l’importance de l’entrepreneuriat dans la vie des femmes, en tant que levier essentiel pour assurer leur indépendance financière, et un élément clé pour parvenir à l’égalité entre les femmes et les hommes.
L’autonomisation économique des femmes et leur accès au monde de l’entreprenariat est un facteur clé pour la relance économique, compte tenu du taux élevé des femmes actives au sein de la société, ont-ils souligné, mettant en avant le rôle central que jouent les femmes dans le développement de la richesse familiale et sociétale.
A cette occasion, la présidente du CRDH de Rabat-Salé-Kénitra, Houria Tazi Sadeq a affirmé que la garantie d’un accès équitable de la femme au monde de l’entrepreneuriat lui permettra d’atteindre l’autonomisation économique, qui est l’un des principaux piliers pour établir une égalité des sexes et la réalisation du développement, notant que les défis et les obstacles auxquels sont confrontées les femmes nécessitent une transformation radicale, que ce soit au niveau institutionnel ou juridique.
Elle a également assuré que le CRDH-RSK, a choisi d’œuvrer dans le cadre de la troisième génération des droits de l’homme, qui a été imposée par les répercussions du Covid-19″.
Pour sa part, Itimad Ouazzani de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) a indiqué que cette rencontre se veut une occasion pour mettre en lumière les femmes entrepreneures au Maroc et les défis auxquels elles sont confrontées et de discuter des moyens de les soutenir dans leur parcours entrepreneurial.
La CDG est présente aujourd’hui afin de partager son expérience dans le domaine de l’entreprenariat féminin et ses initiatives entreprises par l’organe de mécénat de la CDG dans le cadre du soutien aux petites entreprises, a-t-elle ajouté.
Cette rencontre a été marquée par la participation des représentants d’un ensemble de secteurs ministériels de la région, le Centre régional d’investissement, le Comité national pour l’égalité des genres et la promotion de la femme, la CDG, la Confédération générale des entreprises du Maroc de Rabat-Salé-Kenitra, ONU Femmes au Maroc et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).