Nations Unies (New York)- A l’occasion de la Journée internationale des femmes, les Nations Unies ont appelé à mettre la technologie au service d’un avenir “plus sûr, plus durable et plus équitable”.
Dans un communiqué, ONU Femmes recommande de combler tous les fossés en matière d’accès numérique et de compétences, pousser les femmes et les filles à s’engager dans la voie des filières STIM (sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques), créer des technologies qui répondent aux besoins des femmes et des filles et lutter contre la violence de genre facilitée par la technologie.
L’agence onusienne a mis en avant l’initiative “Les jeunes africaines savent coder”, lancée en 2018 par ONU Femmes, la Commission de l’Union africaine (CUA), l’Union internationale des télécommunications (UIT) et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), qui s’efforce d’autonomiser les filles de toute l’Afrique en les aidant à acquérir des compétences numériques et informatiques et en les plaçant sur la voie des carrières technologiques.
L’initiative vise à former un minimum de 2.000 filles de 17 à 25 ans, afin de les préparer à un avenir de programmeuses, de créatrices et de conceptrices.
ONU Femmes a, par ailleurs, relevé que depuis les balbutiements de l’informatique jusqu’à l’ère actuelle de la réalité virtuelle et de l’intelligence artificielle, les femmes ont apporté un nombre incalculable de contributions au monde numérique dans lequel nous évoluons de plus en plus.
Or selon l’agence onusienne ces réalisations se sont “imposées contre vents et marées dans un secteur qui ne les a jamais véritablement accueillies ni valorisées”.
Aussi, les femmes et les filles restent sous-représentées dans l’univers technologique, que l’on parle du développement de nouvelles technologies, de leur utilisation ou de la réglementation qui les régit, a signalé ONU Femmes. Elles ont moins de chances d’utiliser les services numériques ou d’embrasser des carrières liées à la technologie, et beaucoup plus d’être victimes de harcèlement ou de violence en ligne, selon l’ONU.
L’agence onusienne a en outre fait observer qu’au cours de la dernière décennie, l’exclusion des femmes du monde numérique a entraîné une réduction du Produit intérieur brut (PIB) des pays à revenu faible et intermédiaire de 1.000 milliards de dollars US, une perte qui, sans un plan d’action prévu et un investissement approprié, devrait passer à 1.500 milliards de dollars d’ici 2025.