Essaouira- Chantier social par excellence, l’Initiative Nationale pour le Développement humain (INDH) a, depuis son lancement en 2005 par SM le Roi Mohammed VI, placé au cœur de ses préoccupations majeures et réservé durant ses différentes phases une place de choix à l’amélioration de la santé, notamment maternelle et infantile.
Cet effort colossal consenti en vue d’améliorer les indicateurs sociaux, notamment d’un secteur aussi vital comme celui de la santé, s’est traduit par une nouvelle génération d’infrastructures programmées par l’INDH au cours de sa 3è phase, avec pour objectif de rapprocher davantage les services médicaux des femmes enceintes, de renforcer le suivi prénatal et de réduire la mortalité maternelle et néo-natale en milieu rural, en veillant au suivi rigoureux de la grossesse et au déroulement des accouchements dans des conditions sûres et optimales, sous un contrôle médical minutieux.
La maison d’accouchement qui vient de voir le jour à Tafetacht dans la province d’Essaouira en est une illustration éloquente. Réalisée dans le cadre du programme “Réduction des disparités territoriales et sociales en milieu rural” de la phase III de ce chantier Royal, cette infrastructure, qui témoigne de l’intérêt particulier accordé par l’INDH à ce secteur au niveau de cette partie du territoire national, permettra de garantir un meilleur suivi de la santé de la mère et des nouveau-nés, et partant, de consacrer la justice spatiale et d’atténuer la souffrance de la population rurale en matière d’accès aux infrastructures de santé, notamment au profit des femmes enceintes.
Fuit d’un partenariat entre l’INDH, le Conseil provincial et l’Agence Nationale de Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA), cette structure érigée sur une superficie totale de 260 m2 et dont la construction a nécessité des fonds estimés à plus de 800.000 DH, comprend une salle d’accouchement, des suites de couche, une salle de consultation, des salles de garde et de contrôle, un espace d’accueil et des installations sanitaires.
Dans une déclaration à M24, la chaîne télévisée de l’information en continu de la MAP, le chef de la Division de l’Action Sociale (DAS) à la préfecture d’Essaouira, Abdessamad Khairi, a indiqué que ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme de réduction des disparités sociales et territoriales de la phase III de l’INDH.
L’équipement de cette structure sociale est assuré dans le cadre d’un partenariat entre l’INDH, le conseil provincial et l’ANDZOA, a fait savoir le responsable, précisant que l’Initiative a contribué à hauteur de 600.000 DH au financement de l’équipement de cette maison d’accouchement.
De son côté, le délégué provincial de la santé et de la protection sociale, Zakaria Aït Lahcen, a expliqué que ce projet vient contribuer à l’amélioration de la qualité de l’offre de soins au niveau de la province d’Essaouira, notamment en ce qui concerne la santé maternelle et infantile, relevant que plusieurs projets ont été réalisés à l’échelle de la province avec l’appui de l’INDH, du Conseil provincial et d’autres partenaires comme l’ANDZOA.
Et d’ajouter que trois maisons d’accouchement ont été reconstruites dans ce cadre, dont celle à Tafetacht qui permettra d’améliorer les services médicaux dispensés aux femmes enceintes et aux nouveau-nés.
Les prestations assurées par cette structure qui sera opérationnelle prochainement, devraient toucher 1.273 nouveau-nés attendus dans huit communes limitrophes, a fait savoir M. Aït Lahcen, notant que cette infrastructure a été construite conformément aux normes et standards requis en la matière pour assurer les consultations, le suivi, le contrôle de la grossesse et la sensibilisation des femmes à l’importance de l’allaitement naturel et du contrôle de grossesse.
Cette nouvelle génération des structures dédiées à l’amélioration de la santé maternelle et néo-natale contribueront, sans nul doute, à l’amélioration des indicateurs sociaux et illustrent l’engagement constant de l’INDH en faveur de la promotion de la situation de la femme rurale et du renforcement des prestations fournies dans les domaines de la santé de la mère et de l’enfant.