Casablanca – Keltoum Jamali, passionnée de parapente, a opté pour ce sport de défi qui procure des sensations fortes tout en permettant de profiter de paysages fascinants et de vivre une aventure unique dans les airs.
Keltoum, 35 ans, qui a pratiqué le Karaté dès son plus jeune âge, confie à la MAP qu’elle ne savait pas grand chose sur le parapente jusqu’au jour où elle le découvre par hasard lors d’une sortie avec ses amis, ce qui a attisé sa curiosité pour percer les secrets de cette pratique et chercher les réponses aux questions qui l’intriguaient.
Avançant en territoire inconnu, la jeune femme a insisté à vivre cette expérience. Pour ce faire, elle a jeté son dévolu sur un club de parapente qui lui a permis de vivre une aventure magique en toute sécurité, accompagnée d’un moniteur expérimenté.
Le parapente est devenu, au cours de la dernière décennie, un sport sollicité et populaire parmi les jeunes dans de nombreuses régions du Royaume, en raison du plaisir, de l’aventure et du défi qu’il peut leur procurer.
Keltoum ne cache pas les craintes et les doutes qui l’on assaillie avant de faire son baptême de l’air en parapente, d’autant que ses parents étaient sceptiques au début. Mais dès qu’elle a fait le décollage, sa peur s’est dissipée et s’est mue en exaltation. “C’était une expérience magnifique!”, raconte-t-elle.
Le jeune femme, qui a réitéré l’expérience dans de nombreux sites dédiés au parapente dans plusieurs régions du Maroc, notamment la province d’Al Haouz qui dispose des reliefs et des paysages adaptés à cette pratique, avoue avoir perdu beaucoup de temps avant de faire le vol en parapente, comme c’est le cas de nombre de filles qui ont peur des nouvelles aventures ou dont les familles considèrent ce sport comme dangereux.
Actuellement, Keltoum Jamali suit des cours de parapente individuel dans le club “Aguergour” situé dans la région de Lalla Takerkoust au sud de Marrakech, afin d’obtenir un permis lui permettant de participer aux différentes compétitions.
Elle a par ailleurs émis le souhait de voir les femmes s’adonner plus à ce sport, à l’instar des autres disciplines, et qu’il puisse être développé davantage, notamment avec la récente élection d’Ahmed Lahmidi, qui a une grande expérience dans le domaine, à la tête de la Fédération royale marocaine de l’aviation légère et sportive (FRMALS).
Selon elle, le vol en parapente requiert de la dextérité, du calme et du sang-froid, mais cette une expérience unique qui mérite d’être vécue.
Le vol libre en parapente est l’un des types de vol les plus simples. Il suffit de courir en soulevant le parachute depuis une pente jusqu’à ce qu’il atteigne la force de lévitation et d’altitude requises, ou en sautant d’un point élevé, ce qui permet aux courants d’air de lever le parachute et le propulser sans avoir besoin d’un moteur.
Le décollage et l’atterrissage se font dans la direction opposée du vent, qui est considéré comme la condition principale dont dépend le parapente, en plus de son équipement qui se limite au parachute qui joue le rôle des ailes, du siège et de la force de lévitation produite par l’air qui joue le rôle du moteur.