L’Organisation internationale pour les migrations (OIM Maroc) organise, mardi, un webinaire sous le thème “violence basée sur le genre dans le contexte migratoire”, à l’occasion de la Campagne des 16 jours d’activisme pour l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles.
Cet évènement organisé en collaboration avec ONU Femmes, à l’occasion de la campagne onusienne d’activisme contre la violence basée sur le genre, dont le thème pour l’édition 2020 au Maroc est axé sur la “vulnérabilité aggravée et accentuée des femmes en temps de crise”, s’inscrit dans le cadre du projet “amélioration de la protection et de l’assistance aux migrants vulnérables” financé par le Japon pour un montant de 198.199 USD.
“La violence basée sur le genre est une réalité quotidienne pour de nombreuses personnes touchées par la crise notamment les femmes et jeunes filles”, a souligné le directeur général de l’OIM, Antonio Vitorino, cité dans un communiqué des organisateurs.
L’organisation internationale, a-t-il rappelé, “a répondu à l’initiative Call for Action pour protéger de la violence basée sur le genre les personnes touchées par les crises, en s’engageant à changer la manière dont elle est abordée dans les programmes de crise mis en œuvre par l’OIM”.
Ce webinaire sera une opportunité de rencontre, de discussion et d’échange entre les acteurs impliqués dans l’accompagnement et la prise en charge des victimes de violence basée sur le genre au Maroc, ainsi qu’une occasion pour partager les connaissances et les expériences autour de ce phénomène, notamment vis-à-vis des femmes migrantes et les filles en mouvement.
En effet, la spécificité de la situation migratoire des femmes et filles peut dans certains cas accroître leur vulnérabilité à certaines formes de violences basées sur le genre, et limiter les formes de protection et de recours auxquelles elles peuvent avoir accès, relève l’OIM Maroc, affirmant que les femmes et les filles migrantes sont souvent plus gravement exposées à la violence fondée sur le genre que les hommes adultes et les garçons migrants.