Khouribga – L’actrice marocaine Salima Ben Moumen présidera le jury de la compétition Courts-métrages de la 23ème édition du festival international du cinéma africain (FICAK) qui se tiendra du 06 au 13 mai prochain sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, a annoncé la fondation du FICAK.

Le jury de cette compétition, la première depuis le lancement du FICAK en 1977, compte deux membres: Fadonougbo Aolo Sétondji Dimitri (Bénin) et Przybyl Catherine Sylvie Monique (France).

Quinze films représentant 13 pays sont en lice pour décrocher les prix de la compétition officielle des courts-métrages.

Il s’agit de “Corpus” du réalisateur marocain Mourad Khallou (Maroc), de “Kipou” d’Abdoulaye Sow (Sénégal), de “Courriers vides” de Francky Tohouegnon (Bénin), de “Sokhna” de Boris Oue (Côte d’Ivoire), de “Ramy” de Hamdy Wahba (Egypte), de “Jua Kali” de Joash Omondi (Kenya), de “UJE” de Jean Luc Mitana (Rwanda), “The broken mask” de Kagho Idhebor (Nigeria), et de “Ziwa” de Samuel Tebandeke (Ouganda).

Concourent également à cette compétition, “Mulika” de Leo Nelki (R.D. Congo), “Fabula” de Jeridi Elyes (Tunisie), de “Dear Ward” de Marwa El Sharkawy (Egypte), “Itara” (la lampe) de Rugabisha Keni Kassim (Rwanda), de “Tsutsue” de Armartei Armar (Ghana) et de “Souk” de W. Gaston Bonkoungou (B. Faso).

Parallèlement, deux jurys culturels ont été constitués, le premier de Fédération nationale des ciné-clubs au Maroc et le second des critiques africains pour décerner le Prix “Don Quichotte” des ciné-clubs marocains et le Prix de la critique du cinéma africain.

Le FICAK, dont la première édition remonte à 1977, est considéré comme l’un des plus anciens festivals de cinéma au Maroc. Il vise à promouvoir le cinéma et l’industrie cinématographique africaine et discuter des sujets qui concernent le secteur du 7ème art aussi bien en Afrique que dans le reste du monde.

Le FICAK est le troisième festival du film africain à l’échelle du continent après ceux du Fespaco qui date de 1969 et de Carthage (1966). Le long de son histoire, il a veillé à jeter les ponts entre ces deux festivals ainsi qu’avec les autres rendez-vous cinématographiques qui s’intéressent au 7ème art africain aussi bien dans le continent qu’ailleurs.