Nations unies (New York)- A l’occasion de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines, célébrée le 6 février, l’organisation des Nations-Unies a appelé à agir d’urgence contre ce phénomène en vue de son élimination d’ici 2030.
“Chaque année, plus de 4 millions de filles sont exposées à cette forme extrême de violence”, a indiqué le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres dans un message marquant cette journée internationale, en déplorant que l’impact de la pandémie de Covid-19 sur les services de santé a mis encore plus de filles en danger.
Il a, dans ce cadre, souligné la nécessité de mettre un terme à cette “manifestation flagrante de l’inégalité”.
“Nous devons investir de toute urgence et prendre rapidement des mesures, si nous voulons atteindre la cible des objectifs de développement durable consistant à éliminer les mutilations génitales féminines d’ici à 2030 et construire un monde qui respecte l’intégrité et l’autonomie des femmes”, a-t-il insisté.
Le chef de l’ONU a également appelé à l’accélération des investissements afin de mettre fin aux mutilations génitales féminines.
Pour l’organisation internationale, les mutilations génitales féminines (MGF) sont une “terrible violation des droits humains qui affecte la santé et le bien-être de millions de femmes et de filles dans le monde”. Cette pratique néfaste est “à la fois une forme de violence sexiste et une question de protection de l’enfance”. L’élimination des MGF est essentielle “pour mettre fin à toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles et pour parvenir à l’égalité des sexes”, selon l’ONU.