Bouznika – L’égalité homme-femme constitue une “valeur partagée” entre l’Union européenne et le Maroc, a affirmé, mercredi à Bouznika, l’ambassadrice de l’UE au Maroc, Patricia Llombart Cussac, qui participait à l’ouverture de la Rencontre nationale des directrices des foyers féminins et des centres de formation professionnelle.
“L’égalité (des genres) est une valeur partagée entre l’Union européenne et le Maroc”, a dit la diplomate, soulignant que “le partenariat stratégique entre le Maroc et l’UE se base sur un certain nombre de valeurs et de principes partagés”.
La déclaration conjointe pour un partenariat euro-marocain de prospérité partagée a mis au premier plan un espace de convergence des valeurs, a encore souligné Mme Llombart, affirmant que l’Union soutient l’action du gouvernement marocain “en matière des droits des femmes, de la promotion de l’égalité des chances, de l’accès à l’éducation, à la formation professionnelle et qualifiante, à l’emploi décent…”
S’adressant aux directrices des foyers féminins et des centres de formations, la responsable européenne a assuré la “pleine mobilisation” de l’UE pour “apporter notre soutien de façon très opérationnelle et au quotidien”.
Dans une déclaration à M24, la chaine d’information en continu de la MAP, Mme Llombart a indiqué que l’UE entretien un “partenariat très étroit avec le Maroc concernant la promotion de l’égalité des genres”, ajoutant que l’Union et le Maroc ont une coopération qui s’étend depuis plusieurs années “et qu’on va renouveler avec un focus très particulier sur l’autonomisation des femmes et l’accès des femmes au marché du travail”.
Pour sa part, Leila Rhiwi, représentante de l’Onu-Femmes au Maroc a noté, dans une déclaration similaire, les progrès réalisés au Royaume en matière d’égalité des genres, notant qu'”à chaque fois que nous avançons, nos réalisons combien encore il reste à faire pour qu’on arrive à cette planète 50/50 à l’horizon 2030”.
Mme Rhiwi s’est félicitée que “des progrès normatifs, des réformes de lois, de politiques publiques dédiées, des réformes institutionnelles, des efforts sur les problématiques clefs, essentielles au développement de la société et qui permettent d’inclure les femmes ont été engagées par l’ensemble des parties nationales”, notant, cependant, que des “poches de résistance” demeurent sur un certain nombre de domaines.
Organisée sous le thème “Le foyer féminin: espace d’épanouissement et d’autonomisation socio-économique”, la rencontre de deux jours est marquée par la présence de centaines de directrices de foyers féminins et de centres de formation. Cette rencontre sera ponctuée de nombreux ateliers ayant trait notamment à l’offre de formation au sein de ces établissements, à l’autonomisation et l’inclusion socio-économique des femmes et au rôle des foyers féminins et des centres de formation dans la réalisation de l’équité territoriale.