Dar Es-Salaam – Le gouvernement tanzanien a promis, lundi, d’éliminer les barrières culturelles qui empêchent les femmes et les jeunes filles d’accéder aux nouvelles technologies.
Cette promesse a été faite par la ministre du Développement communautaire, du Genre, des Femmes et des Groupes spéciaux, Dorothy Gwajima, lors du lancement à Dar es Salaam, la capitale commerciale du pays, de la deuxième phase de l’initiative “African Girls Can Code”.
A cette occasion, la responsable a exhorté les parties prenantes à travailler en collaboration avec le gouvernement pour sensibiliser le public aux barrières culturelles qui empêchent les femmes et les jeunes filles d’accéder aux technologies.
“Malgré plusieurs initiatives, un écart numérique important subsiste entre les sexes, empêchant une distribution équitable des avantages apportés par la transition numérique”, a-t-elle affirmé, appelant à travailler de concert à démanteler les obstacles qui empêchent les femmes d’avoir accès aux nouvelles technologies.
Par ailleurs, la ministre a souligné que 90 % des futurs emplois nécessiteront des compétences en TIC, précisant qu’environ deux millions des nouveaux emplois en Tanzanie seront créés dans les domaines de l’informatique, des mathématiques, de l’architecture et de l’ingénierie.
La deuxième phase de l’initiative “African Girls Can Code”, dont l’objectif est de promouvoir l’accès des femmes africaines au codage, a été marquée par la participation du Burundi, la République démocratique du Congo, le Kenya, le Mali, le Mozambique, le Niger, le Rwanda, le Sénégal, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et l’Ouganda.