Yaoundé- Le ministère camerounais de la Santé publique a réitéré son inquiétude face au taux de mortalité néonatale encore élevé, et qui “n’a pratiquement connu aucun progrès significatif” ces dernières années.
Entre 2011 et 2018, a indiqué ce département dans une note d’information rendu publique samedi, ledit taux est ainsi passé de 31 à 28 décès pour 1.000 naissances vivantes, alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) souhaite porter le ratio planétaire à 25 pour 1.000 naissances vivantes au plus chez les moins de cinq ans.
Dans le pays, les décès néonatals sont notamment attribués aux complications survenant lors de l’accouchement, à celles liées à la prématurité et aux infections néonatales.
S’agissant spécifiquement des enfants de moins de cinq ans, les causes de nombreux décès sont imputables aux épidémies telles que la rougeole, le choléra, le paludisme, la diarrhée, la pneumonie ainsi que la malnutrition.
Concernant la mortalité maternelle, elle est selon la même source passée de 782 à 406 décès pour 100.000 naissances vivantes entre 2011 et 2018 du fait, entre autres, du faible ou difficile accès à des services de santé de qualité et de barrières telles que les inégalités géographiques, financières et économiques.