Rabat – L’expérience de mise en œuvre du Code de la famille a été marquée par des dysfonctionnements aux niveaux structurel et juridique, a affirmé, lundi à Rabat, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, soulignant dans ce cadre les Directives de SM le Roi Mohammed VI relatives à la réforme du Code de la famille contenues dans le discours du Souverain à la nation à l’occasion de la Fête du Trône.

Dans sa réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur “un plan pour remédier aux dysfonctionnements dans l’expérience du Code de la famille”, posée par le groupe du Progrès et socialisme, il a indiqué qu’il existe un débat interne entre les institutions de l’État à cet égard, notant également que le ministère de la Justice avait reçu une série d’observations d’organisations de femmes sur des questions déterminées.

Concernant les infrastructures, le ministre a précisé que le Royaume ne dispose que de 67% de tribunaux indépendants, soit 52 sections de la justice de la famille, appelant à “revoir les procédures de divorce et de mariage”.

M. Ouahbi a mis en exergue les difficultés liées à l’accès des femmes aux tribunaux de famille, soulignant que dans le cadre des facilités offertes par le ministère, neuf assistantes sociales qui parlent “Tarifit”, 22 assistantes sociales parlent “Tachlhit”, ont été désignées, tandis que 26 assistants sociales s’exprimant en “Tamazight “, et deux en Hassaniya, ont été également désignées.