Rabat- L’Instance chargée de la révision du Code de la famille a tenu jusqu’à présent plus d’une centaine séances d’audition, incluant différents acteurs concernés, a affirmé, mercredi à Rabat, le procureur général du Roi près la Cour de cassation, président du Ministère public, et membre de l’Instance, El Hassan Daki.
Ces séances d’audition s’inscrivent dans le cadre de la stratégie participative adoptée par l’Instance avec les différents acteurs concernés, notamment les partis politiques, les centrales syndicales, les associations et les établissements publiques, ainsi qu’avec toute partie intéressée par l’examen, l’analyse et la discussion du Code de la famille, a souligné M. Daki dans une déclaration à la presse en marge des séances d’audition tenues avec l’Instance nationale des adouls, la Ligue marocaine de la citoyenneté et des droits de l’Homme et l’Association Sayidati Al Maghribia.
L’Instance chargée de la révision du Code de la famille poursuivra l’audition de certaines associations professionnelles concernées, telles que l’Association de l’Ordre des avocats et les associations relatives à d’autres professions, dont les huissiers de justice et certaines institutions gouvernementales, à l’instar du ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Étranger, du ministère de l’Intérieur et de l’Institution du Médiateur du Royaume, ainsi que tous ceux ayant des connaissances dans ce domaine, y compris les personnalités reconnues pour leurs compétences en matière de jurisprudence et d’examen des références relatives au Code de la Famille, a-t-il relevé.
L’objectif de la stratégie participative adoptée par l’Instance repose sur l’audition de toute partie ayant une vision et un point de vue permettant d’enrichir les données et les informations que l’Instance tend à collecter avant de les soumettre à la Haute appréciation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, conformément à la Haute Teneur de la Lettre Royale adressée au Chef du gouvernement pour la révision du Code de la famille, a ajouté M. Daki.