Johannesburg- L’accès des femmes à la terre en Afrique du Sud doit être une priorité pour assure l’inclusion de cette catégorie dans le tissu économique du pays, a indiqué lundi la Vice-ministre des Forêts, de la Pêche et de l’Environnement, Makhotso Sotyu.

“Les progrès sont lents pour intégrer les questions de genre dans nos programmes, projets, politiques et stratégies à tous les niveaux”, a déclaré Mme Sotyu dans une rencontre organisée à l’occasion de la Journée mondiale de la désertification et de la sécheresse, commémorée cette année sous le signe “Sa terre. Ses droits”.

Elle a ajouté que ce thème met en avant les droits fonciers des femmes et souligne l’importance de placer les femmes au centre de la réalisation de la neutralité en matière de dégradation des terres et d’autres objectifs internationaux inclus dans les trois conventions de Rio.

“Nous devons reconnaître que la terre reste l’atout le plus fondamental pour beaucoup afin de maintenir leurs moyens de subsistance et leur résilience”, a-t-elle poursuivi, notant qu’alors que le monde continue d’être confronté à l’aggravation de la dégradation des terres, aux effets dévastateurs des sécheresses, du changement climatique, des inondations et des maladies zoonotiques telles que la Covid-19, les femmes et les jeunes sont les plus touchés et restent vulnérables.

Selon la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), les femmes ressentent les effets négatifs de la désertification et de la sécheresse de manière disproportionnée par rapport aux hommes.

“Malgré les avancées en matière de développement, de nombreuses femmes dans la plupart des pays luttent contre les inégalités à différents niveaux et dans différents secteurs. Les femmes ont un accès et un contrôle inégaux et limités à la terre”, a souligné l’agence onusienne.

Elle a précisé que partout dans le monde, les femmes se heurtent à des obstacles majeurs pour garantir leurs droits fonciers, ce qui limite leur chance de s’épanouir et de prospérer.