Nouakchott- Le premier Forum scientifique de la Fédération des Associations des Sages-Femmes d’Afrique Francophone (FASFAF), qui se poursuit jusqu’au 20 septembre à Nouakchott, se veut l’occasion de se pencher sur les moyens de lutte contre la mortalité maternelle et néonatale.
Ce Forum, qui réunit outre les sages-femmes, des gynécologues obstétriciens, des coordinateurs de projets et de programmes de santé, ainsi que des spécialistes de la santé et des sciences sociales, a pour objectif de contribuer plus efficacement à l’amélioration de la santé maternelle et infantile sur le continent africain et à la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale, et ce à travers le renforcement des capacités des sages-femmes et la consolidation des programmes de santé dans les pays membres.
Dans une allocution de circonstance à la séance inaugurale de ce conclave, la présidente de la FASFAF, Ana Antunes a indiqué que cet évènement met également en exergue les défis auxquels sont confrontées les sages-femmes, les perspectives d’amélioration de leur formation, ainsi que leur rôle vital dans le domaine de la planification familiale et des soins maternels et infantiles.
Les discussions et débats portent aussi sur les moyens de soutenir les associations professionnelles de sages-femmes dans les pays concernés, et les solutions pratiques adaptées aux besoins des communautés africaines, a ajouté Mme Antunes.
Pour sa part, le directeur régional du Programme des Nations unies pour la population (UNFPA) pour l’Afrique de l’Ouest, Sennen Hounton, a affirmé que les discussions de la conférence déboucheront sur des actions concrètes qui auront un impact positif sur la santé et le bien-être des femmes, des enfants et des adolescents en Afrique francophone.
Il a affirmé l’engagement de l’UNFPA dans le soutien des sages-femmes, notamment dans l’élaboration de politiques et de programmes visant à renforcer la capacité des systèmes de santé et à répondre aux besoins des populations les plus vulnérables, soulignant le rôle essentiel que jouent les sages-femmes dans la protection de la vie des femmes et des enfants et dans l’amélioration des indicateurs liés à leur accès à des services de santé de qualité.
Selon les derniers chiffres de l’OMS, pour 100.000 naissances vivantes dans le monde, 531 femmes meurent de complications liées à la grossesse et à l’accouchement, faisant observer que 95% de ces décès surviennent dans les pays en voie de développement.