Par Noureddine Hazmi
Casablanca – L’univers de l’art plastique de Khadija El Hattab braque les projecteurs sur les thèmes des relations et des valeurs humaines nobles dans toutes leurs manifestations et leurs formes. Ses œuvres sont porteuses d’un ensemble de messages, s’appuyant sur les couleurs et les formes qui dominent les sujets de ses créations.
Dans les détails et les écueils de son univers, cette plasticienne, qui expose actuellement certaines de ses œuvres à Casablanca, cherche à travers les couleurs à traduire certaines valeurs humaines, notamment l’ouverture, l’acceptation, la sympathie, la solidarité, la courtoisie et les valeurs qui renforcent le développement de l’humanité, tout en les remodelant artistiquement.
Ses oeuvres reflètent également un mouvement continu vers l’autre. Khadija El Hattab considère, ainsi, la diffusion et la promotion de la pratique artistique comme un pilier important pour le développement individuel et sociétal, et la dissémination de ces valeurs.
Dans ce sens, El Hattab estime que l’art plastique constitue une sorte de vision de la réalité et un moyen de traiter certaines thématiques, à travers l’équilibre et l’interférence des couleurs de manière simple et simplifiée permettant au destinataire d’en saisir le message.
En effet, le choix des couleurs et leurs interférences constituent un moyen de mettre en valeur une idée essentielle selon laquelle tout développement ou progrès des nations repose sur la conjugaison des efforts de tous, et peut s’étendre jusqu’à la nature, à travers sa protection et sa préservation.
Dans un entretien à la MAP, la plasticienne a relevé que les toiles constituent un appel à l’optimisme quant à l’avenir, en dépit des obstacles et des contraintes, étant donné que c’est l’élément qui les alimente et leur fournit l’énergie nécessaire pour faire face aux multiples défis de l’avenir.
L’artiste Khadija El Hattab a, à cet égard, mis en avant ses dernières nouveautés artistiques, et l’évolution de son expérience créative dans le traitement de sujets qui l’interpellent, notamment en ce qui concerne le thème des valeurs humaines.
Elle a, en outre, souligné que la tenue de cette exposition du 8 au 31 janvier à Casablanca pour la présentation de plus de 50 toiles a ses significations, eu égard à l’espoir que suscite ce premier mois de l’année que tout le monde souhaite de tout coeur qu’elle soit meilleure que les deux précédentes.
S’agissant du choix du thème “Aube” pour cette exposition, la plasticienne a expliqué que l’aube signifie le début d’une nouvelle journée et d’un nouvel espoir après une nuit obscure, tout comme le mois de janvier qui constitue le début de l’année 2022, dans l’espoir d’avoir un avenir meilleur qui effacera les effets de cette crise pandémique qui secoue le monde entier.
L’organisation d’une exposition individuelle, a-t-elle ajouté, est intervenue suite à plusieurs autres collectives qui se sont limitées à un cercle restreint de proches et amis, notant que cette exposition vise à contribuer à la dynamique que connaît le royaume et son accompagnement, en particulier pour ce qui est du développement culturel, et l’intérêt grandissant manifesté par différentes catégories sociales.
Pour ce qui est des matières utilisées pour la réalisation de ses oeuvres, Khadija El Hattab a indiqué qu’il s’agit de la peinture acrylique sur tissu, malgré son penchant pour toutes les écoles d’art plastique, relevant que “l’art abstrait me fascine beaucoup, mais cela n’empêche pas de tenter de nouvelles expériences”.
Aux côtés de sa fonction au sein d’une institution financière, Khadija El Hattab est une artiste plasticienne autodidacte dotée d’un amour pour l’art depuis l’enfance, et qui a fait du dessin un loisir et un moyen pour exprimer ses convictions et sa philosophie dans la vie, à travers des expositions collectives et des rencontres artistiques.