L’Agence des Nations unies pour la santé sexuelle et reproductive (UNFPA) a annoncé lundi qu’elle compte apporter, en 2021, une aide essentielle à 54 millions de femmes, de filles et de jeunes dans 68 pays à travers le monde.
L’UNFPA, qui a lancé son plus grand appel humanitaire, vise à apporter notamment des soins et des services de santé sexuelle et reproductive pour prévenir la violence sexiste et soutenir les survivants.
L’appel lancé par l’agence onusienne s’élève à 818 millions de dollars, indique-t-on dans un communiqué, notant qu’alors que la pandémie de Covid-19 continue de mettre à rude épreuve les systèmes de santé mondiaux, l’impact disproportionné ressenti par les femmes et les filles dans les crises humanitaires “est de plus en plus évident”.
Les services de santé sexuelle et génésique qui peuvent sauver des vies sont interrompus, la violence sexiste monte en flèche et le besoin de soutien psychosocial s’accroît, déplore l’UNFPA.
“Les droits et les besoins des femmes et des adolescentes dans les situations d’urgence sont souvent négligés, et la Covid-19 a aggravé la situation, avec une augmentation de la violence des partenaires intimes, de la violence sexuelle et du mariage des enfants”, a indiqué le Dr Natalia Kanem, Directrice exécutive de l’UNFPA, cité dans le communiqué.
“Qu’elle vive dans une maison ou une tente dans un camp de réfugiés, chaque femme et chaque fille a droit à la paix dans son foyer. Qu’elle soit dans une zone de guerre, déplacée ou touchée par une catastrophe naturelle, elle a droit à la santé et au bien-être, et à vivre dans la dignité”, a souligné Mme. Kanem.
Ainsi, selon l’UNFPA, le financement peut faire la différence entre la vie et la mort en cas de crise. Et d’affirmer que les investissements dans les femmes et les jeunes filles et dans leur leadership améliorent les perspectives de paix, de prospérité et de développement durables.