Casablanca- La 3ème édition des “International Arabic Women Cancer Days” s’est ouverte, vendredi, à l’Université Mohammed VI des Sciences et de la Santé (UM6SS) à Casablanca.
Organisé par l’Hôpital Universitaire International Mohammed VI de Bouskoura et l’UM6SS, en collaboration avec la “Pan Arab Society of Gynecological Cancers” et “l’European Society of Gynecological Oncology”, cet événement de deux jours réunit des experts nationaux et internationaux dans le domaine des cancers gynécologiques, autour des volets de la prévention, du traitement et de la recherche sur ces types de cancer.
Dans une déclaration à la MAP, la vice-présidente de la Pan Arabian Research Society for Gynecologic Oncology, Sara Nasser, a noté que cette édition réunit plusieurs experts nationaux et internationaux pour promouvoir des soins de la plus haute qualité au profit des femmes atteintes de cancers gynécologiques.
Elle a indiqué que “la tenue de ce congrès, en collaboration avec nos partenaires, contribuera à fédérer les efforts pour la création d’un centre arabe dédié à la promotion de la santé de la femme, en particulier concernant la prévention et le traitement des cancers gynécologiques”.
De son côté, Dr Jalid Sehouli, directeur du département de gynécologie à l’Hôpital universitaire de la Charité de Berlin, a salué la tenue de ce congrès au Maroc, “étant le meilleur endroit pour réunir des experts de divers horizons”.
L’objectif étant, a-t-il souligné, de travailler ensemble pour élaborer les meilleurs traitements et outils de diagnostic contre les cancers gynécologiques.
Evoquant l’importance de cette rencontre scientifique, Dr Mohamed Zarqaoui, gynécologue-obstétricien, président de la Société marocaine d’endométriose et de médecine de la reproduction (MSERM), a évoqué une augmentation des cas de cancers gynécologiques, en même temps que le développement des moyens du diagnostic précoce, c’est-à-dire la possibilité d’un meilleur traitement, et grâce aussi à des traitements de plus en plus efficaces.
Dr Zarqaoui a, dans ce cadre, salué la tenue de ce congrès qui contribue à la mutualisation des efforts pour une meilleure exploitation des travaux de recherche réalisés sur les cancers gynécologiques, chose qui permettra, a-t-il assuré, de mieux prévenir et traiter ces maladies.
El Ghanmi Adil, chef du service gynécologie-obstétrique à l’Hôpital Universitaire International Mohammed VI de Bouskoura a, pour sa part, souligné que ce congrès constitue une plateforme d’échange des expertises entre les différents experts nationaux et internationaux pour combattre ces cancers, notamment les cancers de l’ovaire, de l’utérus, du col de l’utérus, etc.
Il s’agit aussi d’une occasion, a-t-il indiqué, pour changer les paradigmes en faveur d’une approche scientifique basée sur la recherche et sur l’amélioration de qualité de vie des patientes atteintes de cancer.
Au programme de ce congrès, des workshops, des formations et des essais cliniques couvrant des thématiques telles que la chirurgie, la radiothérapie, les soins palliatifs et la réhabilitation post chirurgie. Ces sessions sont animées par des spécialistes, offrant ainsi une occasion d’échanger sur les dernières avancées liées aux cancers gynécologiques.