Rabat- L’instance chargée de la révision du Code de la famille a recueilli, jeudi à Rabat, en deux séances distinctes, les propositions de la Confédération démocratique du travail (CDT) et de la Fédération démocratique du travail (FDT).
Ces réunions s’inscrivent dans le cadre des consultations et auditions menées par l’instance avec les différents acteurs concernés, conformément à la Haute teneur de la Lettre Royale adressée au Chef du gouvernement pour la révision du Code de la famille.
Ainsi, la représentante de la CDT, Rajae Kassab, a indiqué que les propositions et les visions présentées pour la révision du Code de la famille sont en phase avec les évolutions que connait la société marocaine, en accordant une attention particulière à la famille avec toutes ses composantes, en tant que pilier principal de la société.
Mme Kassab a également relevé que les amendements devraient être en adéquation avec les Chartes et les Conventions internationales ratifiées par le Royaume et stipulées par la Constitution, notamment les Chartes des Nations Unies, telle la Déclaration universelle des droits de l’Homme, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ainsi que celles de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) en relation avec les droits de la femme travailleuse.
Pour sa part, le secrétaire général de la FDT, Youssef Aidi a souligné que ces concertations constituent l’occasion de présenter un ensemble de propositions d’amendements relatives au Code de la famille.
Il a, en outre, fait observer que la révision du Code de la famille vient conforter les efforts portant sur la réforme sociale, de manière à assurer la consolidation de la famille marocaine, en particulier la situation de la femme.
Dans la Lettre Royale adressée au Chef du gouvernement, SM le Roi Mohammed VI a affirmé qu’il est nécessaire de réexaminer le Code de la famille, qui a eu l’immense avantage d’impulser une dynamique de changement vertueuse et d’instaurer une conception nouvelle de l’égalité et de l’équilibre familial, ouvrant ainsi la voie à une avancée sociale considérable, afin de corriger les dysfonctionnements et les lacunes que l’expérience de sa mise en œuvre judiciaire a révélés.
Le Souverain a souligné que les dispositions du Code de la famille “doivent également être mises en adéquation avec l’évolution de la société marocaine et les besoins du développement durable”, notant que “la nouvelle version s’harmonisera ainsi avec la progression de notre législation nationale”.