Rome- En déclin démographique, l’Italie prévoit une série de mesures fiscales et sociales pour relancer sa natalité, a affirmé jeudi le ministre de l’Economie, Giancarlo Giorgetti.

Le gouvernement “affectera les marges budgétaires disponibles pour financer, notamment, une augmentation du plafond des avantages sociaux pour les salariés avec enfants”, a annoncé le ministre devant le parlement.

Rome examinera également toutes les interventions possibles en faveur des familles, a fait savoir le responsable, notant que la stratégie globale du gouvernement en matière de natalité n’entend pas se limiter à des incitations fiscales, mais vise également à soutenir les familles avec un large éventail d’outils”.

Selon le dernier bilan démographique dressé par l’Institut national de la statistique (Istat) publié récemment, la natalité en Italie a atteint un nouveau record historique. Le nombre de nouveau-nés (393.000 en 2022) est, en effet, passé pour la première fois depuis l’Unité de l’Italie (1861) sous le seuil de 400.000 naissances.

Le rapport entre natalité et mortalité se révèle, en outre, préoccupant. L’Istat compte 7 naissances contre 12 décès pour 1.000 habitants. L’hiver démographique que traverse la péninsule s’accompagne, en outre, d’une augmentation de la population âgée, malgré la hausse des décès des plus de 65 ans au cours de ces trois dernières années.

Selon l’Institut, la population italienne comptait 58,851 millions de personnes au 1er janvier 2023, soit 3% de moins qu’un an auparavant et environ 1 million d’habitants en moins qu’en 2015.