Johannesburg- La lutte pour l’égalité des sexes nécessite la contribution collective de chaque femme travaillant à l’unisson pour vaincre les forces puissantes qui perpétuent l’inégalité des sexes, a affirmé le président du Parlement Panafricain (PAP), Fortune Charumbira, à l’occasion de la célébration ce 8 Mars de la Journée internationale de la femme.

«Bien qu’il s’agisse d’une journée pour célébrer les réalisations et les progrès, c’est aussi une journée pour nous tous pour faire le point sur ce qu’il reste à faire pour obtenir l’égalité des droits et des chances pour les femmes”, a déclaré M. Charumbira à l’occasion de la réunion des Commissions permanente de la sixième législature de l’institution législative panafricaine à Johannesburg, en Afrique du Sud.

Il a soutenu que cette journée devrait nous rappeler à tous que la lutte des femmes est la lutte de tous. «En fait, les questions de genre devraient imprégner les programmes de chaque Comité du PAP sans duplication», a-t-il dit, notant que le Comité des questions commerciales, douanières et d’immigration a un rôle central à jouer pour garantir que les États membres de l’Union africaine adoptent délibérément des programmes pour donner aux femmes les moyens de participer activement au commerce à plus grande échelle.

Ils leur incombent aussi d’adopter des politiques du genre pour améliorer l’inclusion des femmes dans le commerce international et l’accès aux informations commerciales, aux services, à la finance, aux TIC et aux opportunités de marché, préconise le président du PAP.

Il a de même souligné que l’inclusion des femmes dans l’économie traditionnelle aura un impact énorme sur la lutte contre les pratiques traditionnelles qui reléguaient les femmes à l’espace domestique et limitaient leur contribution.

Relevant que le PAP accorde une grande importance à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes, M. Charumbira a également indiqué que le Parlement panafricain s’est appuyé sur l’article 85 du Règlement intérieur pour établir le Caucus des femmes afin de jouer un rôle de surveillance complémentaire sur les droits des femmes et les questions de genre.