Bouznika – Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid a appelé, mercredi à Bouznika, à joindre les efforts de tous pour élaborer des formations au profit des femmes qui répondent aux nouvelles exigences du marché de l’emploi.
Intervenant à l’ouverture de la Rencontre nationale des directrices des foyers féminins et des centres de formation professionnelle, tenue sous le thème: “Le foyer féminin: espace d’épanouissement et d’autonomisation socio-économique”, M. Bensaid a estimé que les nouveautés que connaissent différents secteurs requièrent l’élaboration de nouvelles formations pour s’aligner aux nouveaux métiers du monde du travail.
À cet égard, le ministre a rappelé que, dans le cadre de la stratégie qui vise à créer une industrie culturelle, “il existe de nouveaux métiers qui ne sont pas encore intégrés dans les foyers féminins” et que tous les acteurs doivent prendre en considération afin de s’aligner aux exigences du marché de l’emploi.
Le ministre a, par ailleurs, appelé les régions et leurs partenaires à élaborer des programmes de formation “spécifiques aux besoins locaux” pour donner aux femmes les moyens d’une insertion professionnelle facile, et ainsi la possibilité d’améliorer davantage leur situation.
M. Bensaid a fait savoir que son département oeuvre à l’amélioration des services offerts, au sein des institutions qui y relèvent, à une frange importante de femmes, notant que le département de la jeunesse est l’un des départements clefs dans l’amélioration de la situation des femmes, des filles et de la petite enfance.
Le département de la jeunesse, a-t-il ajouté, s’emploie à permettre aux femmes et aux filles ayant quitté l’école une nouvelle chance de formation et d’insertion socio-économique, à travers un réseau national d’institutions féminines.
De son côté, la coordinatrice résidente du système des nations unies, Nathalie Fustier, a tenu à souligner l’importance de soutenir les foyers féminins qui constituent de “magnifiques espaces de proximité pour les femmes et les filles, surtout les plus marginalisées d’entre elles”.
Les foyers féminins et les centres de formation professionnelle sont aussi “des espaces d’accélération de l’autonomisation économique des femmes et des filles, de leur émancipation socio-culturelle et de leur leadership”, a-t-elle dit.
Pour sa part, la représentante de l’Organisation du monde islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), Ramata Almamy, a souligné qu’autant pour le Maroc que pour l’ICESCO, la situation de la femme représente “un sujet d’une haute importance” qui se reflète à travers leurs politiques et programmes.
Mme Almamy a souligné l’importance des foyers féminins et des centres de formation professionnelle qui constituent, a-t-elle noté, “non seulement un espace intergénérationnel important, mais également un espace d’inclusion, de savoir, de solidarité homme-femme, et surtout un espace de socialisation, de savoir-faire et de savoir-être”.
Marquée par la présence de centaines de directrices de foyers féminins et de centres de formation, cette rencontre de deux jours sera ponctuée de nombreux ateliers ayant trait notamment à l’offre de formation au sein de ces établissements, à l’autonomisation et l’inclusion socio-économique des femmes, et au rôle des foyers féminins et des centres de formation dans la réalisation de l’équité territoriale.