Madrid- L’académicien Driss Dahak a mis en avant, mardi à la prestigieuse université de Salamanque (nord-ouest de l’Espagne), l’évolution des droits des femmes au Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.
Le membre de l’Académie du Royaume, qui animait une conférence, placée sous le thème ‘’l’évolution des droits de la femme marocaine entre le Code du statut personnel (1958) et le Code de la famille (2004)’’, a mis en exergue les principales réalisations et les grands efforts déployés par le Maroc en matière des droits des femmes, tout en rappelant les multiples réformes initiées par le Royaume, en vue de promouvoir les droits de la femme et d’œuvrer pour son autonomisation.
A cette occasion, M. Dahak a jeté la lumière sur les évolutions législatives induites par le Code de la Famille, saluant la Haute bienveillance que SM le Roi accorde à la femme, notamment en termes de consécration juridique de l’égalité, de la parité et des acquis dans les domaines de l’éducation, la formation et l’alphabétisation.
Il a souligné l’attachement du Souverain à la nécessité de ‘’mettre fin à l’injustice contre les femmes, sans considérer la Moudawana comme une loi pour les femmes seulement, mais en tant que texte pour toute la famille, qui préserve la dignité du père et les droits des enfants’’.
L’académicien a également abordé certains des problèmes auxquels le Code de la famille a pu trouver des solutions, notamment ceux liés aux cas de mariages mixtes, du mariage de Marocains résidant à l’étranger, de la garde des enfants, ainsi que du contrôle judiciaire de l’exercice du droit à la polygamie et des contrôles et restrictions associés à l’autorisation judiciaire de ce droit, notant qu’aujourd’hui, le pourcentage de cas de polygamie ne dépasse pas 0,75%.
Afin de combler les inégalités, le Royaume a mis en place différentes mesures, notamment en termes de scolarisation et d’accès des femmes aux hautes fonctions politiques et administratives et aux postes de responsabilité, notamment au sein des départements ministériels et de la présidence des Conseils régionaux, a relevé l’expert juridique auprès de nombreuses commissions nationales et organisations internationales, devant un parterre d’académiciens, d’universitaires et d’étudiants.
A cet égard, l’ancien Secrétaire général du gouvernement s’est félicité de la présence de plus en plus notable des femmes dans le domaine de la justice et dans de nombreux secteurs importants de l’État, ainsi que dans le privé.
Cette conférence s’est déroulée, notamment, en présence de Ricardo Rivero Ortega, recteur de l’Université de Salamanque, Fernando Carbajo Cascón, doyen de la faculté de droit de l’Université de Salamanque, ainsi que de plusieurs responsables de la présidence de l’université.