Rabat- Une rencontre de présentation et de signature du roman “Dialogue joyeux avec un mort” de l’écrivaine et journaliste Bahaa Trabelsi, s’est tenue, jeudi soir à Salé, à l’initiative du club d’animation scientifique et culturelle de l’Association Bouregreg.
Paru aux éditions la croisée des chemins, ce roman multigenre de 314 pages s’inscrit dans la quête existentielle et se veut un voyage spirituel qui dépasse les limites scientifiques, tout en mettant en liaison la littérature et la dystopie.
“Le livre raconte l’histoire d’un femme du 21ème siècle, soucieuse d’avoir sa vie sous contrôle, et qui pense que la volonté et la détermination sont suffisantes pour réussir ce contrôle selon des critères scientifiques, jusqu’au jour où elle va vivre une expérience de mort imminente (EMI) ”, explique Mme Trabelsi.
Cette espèce d'”aller-retour entre l’au-delà et la vie sur terre”, ajoute-t-elle, va faire en sorte que ce personnage principal emprunte des chemins inattendus, qui vont lui permettre par la suite de voir le monde autrement et d’apprendre beaucoup de cette quête spirituelle, dont le “libre arbitre” et l’”éveil”.
Revenant sur la richesse conceptuelle de ce livre qui introduit des concepts philosophiques, théologiques et scientifiques, l’écrivaine a mis en exergue l’importance de ce que les gens peuvent qualifier d’”irrationnel” ou “magique” dans le démarrage de la méthode scientifique qui, à son tour, découle de l’”intuition”.
Décrivant ce 7ème roman de Mme Trabelsi d’ “un atelier des faits”, l’enseignante de littérature française, Fadoua El Babili, a salué ce travail qui rassemble tous les ingrédients de la “belle littérature”, notant qu’il s’agit d’un voyage guidé entre les registres littéraires.
“Bahaa dans son écrit respecte le lecteur” a-t-elle relevé, mettant en relief le caractère intelligent de ce récit qui nécessite un lecteur averti et qui sert d’accompagnement à toute personne qui se trouve en quête spirituelle et existentielle.
Cette cérémonie a été organisée dans le cadre du lancement du club d’animation scientifique et culturelle de l’Association Bouregreg, qui s’assigne pour mission principale de favoriser les rencontres intellectuelles et créatives, notamment via la mise en place d’un programme régulier de rencontres.
Bahaa Trabelsi qui compte à son actif plusieurs œuvres dont “Une femme tout simplement” et “Slim”, a reçu le +Prix Ivoire pour la littérature africaine d’expression francophone+ en 2014 pour son livre “Parlez-moi d’amour !” et le +Prix littéraire Sofitel Tour Blanche+ en 2017 pour “La chaise du concierge”.