Marrakech- Le vernissage de l’exposition des dernières créations artistiques “sculptées” et “peintes” de l’artiste, Mme Monia Abdelali a eu lieu, samedi en début de soirée à Marrakech, en présence d’un parterre de personnalités du monde de l’art, de la culture et de la littérature.
Visible jusqu’au 15 avril prochain à la Galerie “Noir sur Blanc”, cette exposition signée “Eudaimonia”, offre au public parmi les mordus de l’art sublime et raffiné, une immersion dans l’univers créatif si singulier et à forte vocation philosophique de l’artiste Monia Abdelali, à travers la découverte d’une série de ses œuvres et créations, à la fois, passionnantes, emblématiques et hautement colorées.
Via cette exposition, cette artiste “ouvre un message d’espoir en cette période complexe, en voulant partager avec son public un état d’esprit, un retour aux sources, un échange de valeurs humaines et écologiques, et un regard sur le monde : Une vision humaniste”.
Ses figurines, libres et décomplexées, se dressent tels des poings levés, telles des sentinelles, armées de bienveillance et de bonté, et font office de petits soldats portant un message d’espoir, porteurs d’une vie : la vraie.
Autrement, l’artiste fait plonger le public dans un univers de couleurs et de symboles rappelant le Pop’art. Son œuvre oscille entre ironie, provocation et dénonciation. L’artiste elle-même définit son travail comme “un mélange de bande dessinée et de psychédélique”.
Elle s’intéresse tout particulièrement au corps, corps féminin, corps masculin, corps longilignes aux bouches écarlates, cette thématique sillonne toute son œuvre.
“Je peins des tableaux, je réalise des sculptures, je fais des personnages de bande dessinée. Chacun de mes personnages représente un univers, un passé, un présent avec une projection sur le futur”, a-t-elle déclaré à M24, chaine télévisée de l’information en continu de la MAP, notant qu’elle travaille avec des couleurs gaies (….) comme pour souligner l’espoir de l’humanité”.
Tout en rappelant qu’elle a appris son art grâce à plusieurs professeurs français, américains et jamaïcains, Monia Abdelali a fait part de son amour et sa passion pour le mélange des cultures arabo-africaine et occidentale, notamment la culture marocaine.
“J’expose une partie de mon nouveau travail après 2 ans de pure folie où, j’ai vécu avec des personnages qui prirent forme dans ma tête puis en trois dimensions”, explique Mme Abdelali, rappelant qu’elle avait l’habitude de gribouiller des textes, des notes, des pensées puis, de rassembler tout ça pour créer un monde.
Née au Maroc en 1964, Monia Abdelali a suivi une formation de peinture à l’atelier de Clèves à Toulouse. De plusieurs résidences d’artistes en Floride aux USA et en Jamaïque, elle garde un sens de la couleur vive qui convient à ses thématiques de prédilections exprimées en peinture et en sculpture.