San Salvador- Trois Salvadoriennes poursuivies pour suspicion d’avortement ont été libérées après de nombreuses années de prison, conséquence des strictes lois anti-avortement du pays d’Amérique centrale.
Toutes trois purgeaient des peines pour homicide involontaire aggravé, et ont passé six ans, huit ans et 13 ans derrière les barreaux, a indiqué l’Association citoyenne contre la dépénalisation de l’avortement au Salvador.
Le code pénal salvadorien interdit l’avortement en toutes circonstances, même en cas de danger pour la santé de la mère ou de l’enfant, et prévoit des peines pouvant aller jusqu’à huit ans de prison.
Plusieurs organisations de défense des droits humains mènent une campagne, notamment sur les réseaux sociaux avec le mot-dièse #faltanlas17 (il en manque 17, ndlr), pour réclamer au jeune président, Nayib Bukele, d’intercéder pour leur libération.