Nairobi – Une Premier ministre des Caraïbes, une scientifique, une entrepreneure et un groupe de femmes autochtones ont été désignées, mardi, “Championnes de la Terre”, la plus haute distinction environnementale décernée par les Nations Unies.
Les lauréates ont été choisies pour leur impact et leur leadership dans la promotion d’actions audacieuses en faveur des personnes et de la planète, explique le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) qui décerne le prix chaque année.
“Ces championnes de la Terre inspirent, défendent, mobilisent et agissent pour relever les plus grands défis environnementaux de notre temps, notamment la protection et la restauration des écosystèmes”, a souligné dans un communiqué l’agence onusienne basée à Nairobi.
Cette année, le prix récompense les lauréats dans quatre catégories, à savoir inspiration et action, leadership politique, vision entrepreneuriale et science et innovation.
Ainsi, la Première ministre de la Barbade, Mia Mottley, a été récompensée dans la catégorie “Leadership politique” pour ses actions de sensibilisation sur la vulnérabilité des petits États insulaires en développement, alors que les “Sea Women of Melanesia”, originaires de Papouasie-Nouvelle-Guinée et des îles Salomon, ont été récompensées dans la catégorie “Inspiration et action” pour leur programme de formation ciblant des femmes locales et qui porte sur la surveillance et l’évaluation de l’impact du blanchiment généralisé des coraux sur certains des récifs les plus menacés du monde.
L’Ougandaise, Gladys Kalema-Zikusoka, a reçu la plus haute distinction dans la catégorie “Science et innovation” pour ses actions en faveur des primates et de zoonoses. Elle a été le tout premier vétérinaire de la faune sauvage de l’Uganda Wildlife Authority.
Dans la catégorie “Vision entrepreneuriale”, Maria Kolesnikova, de la République kirghize a été récompensée pour son militantisme pour l’environnement. Elle défend les intérêts des jeunes et dirige MoveGreen, une organisation qui s’efforce de surveiller et d’améliorer la qualité de l’air en Asie centrale.
“Les championnes de cette année sont des femmes qui, non seulement nous inspirent, mais nous rappellent aussi que nous avons entre les mains les solutions, les connaissances et les technologies pour limiter le changement climatique et éviter l’effondrement écologique”, a souligné la directrice exécutive de l’agence onusienne.
Depuis sa création en 2005, le prix des Champions de la Terre a distingué 101 lauréats, dont 25 dirigeants mondiaux, 62 particuliers et 14 organisations.