L’artiste-peintre Mohamed Essoulimani a inauguré, samedi à Casablanca, sa première exposition individuelle sous l’intitulé “Femme enchantée”, un hymne à la gent féminine à l’occasion de sa journée internationale.
Les toiles, qui seront exposées jusqu’au 4 avril prochain à la galerie d’art Living 4 Art, donnent à voir des représentations assimilées à une série d’autoportraits spontanés et très contemporains, qui emmènent dans un monde d’émerveillement où la femme enchante avec des mélodies musicales.
A quelque chose malheur est bon, Mohamed Essoulimani a confié, en marge du vernissage, avoir mis à profit la période du confinement obligatoire, entre mars et juin derniers, pour laisser libre à son pinceau pour accoucher plus de 40 œuvres réalisées dans son atelier personnel.
Le fil conducteur des toiles est la thématique de la femme dans sa dimension spirituelle qui pénètre l’âme humaine avec ses espoirs et ses rêves, a-t-il dit à la MAP, ajoutant qu’il a surtout travaillé sur la dualité cristallisant la vie des êtres humains en général “le Bien et le Mal” et “le Jour et la Nuit”.
Il s’est réjoui de l’heureux concours de circonstances qui a fait que l’exposition coïncide avec la Journée internationale de la femme, mettant en avant les efforts déployés au Maroc en vue de renforcer sa place dans la société, déconstruire les préjugés et consacrer le principe de la parité.
L’artiste autodidacte a affiché sa grande satisfaction d’avoir réussi à signer sa première exposition en solo, après de nombreuses participations en tant qu’invité d’honneur à des expositions collectives à Marrakech et Settat.
Né le 29 mai 1974 à Casablanca, Mohamed Essoulimani, juriste de formation, ne cesse d’exprimer dans ses toiles son potentiel à travers des variations et répétitions, tout en expérimentant les effets de la simplification d’un seul sujet, d’après une note de la galerie d’art. Son travail se concentre sur la réalisation de natures mortes et de portraits de femmes souvent empreints de gravité.