Les artistes Laila Benhalima et Khadija El Fahli exposent, jusqu’au 30 mars courant à la galerie Mine d’Art Casablanca, leurs nouvelles toiles, sous l’intitulé “Réminiscences féminines”.

La soixantaine de tableaux de cette exposition conjointe traite de plusieurs thématiques d’ordre existentiel et social, comme les rapports entre les êtres humaines et les éléments de la nature et la perception des traditions de la société.

Les deux artistes ont choisi des techniques et des couleurs bien différentes pour exprimer leurs impressions et expériences personnelles, qui vont de la quête spirituelle à la célébration de la joie et de l’allégresse.

En marge du vernissage de l’exposition, tenu samedi, Laila Benhalima a expliqué que ses travaux sont une recherche permanente dans son subconscient pour comprendre le passé, cerner le présent et pénétrer le futur.

Les tableaux de cette artiste chevronnée, qui représentent notamment des dédoublements de têtes sans corps, des êtres angéliques et des pattes d’animaux, sont autant de questionnements et d’énigmes à résoudre et autant de regards bestiaires où l’œil transperce le côté mystique des individus.

Mme Benhalima, présente sur la scène picturale depuis plus de trois décennies, s’est déclarée heureuse de partager cette exposition avec son amie Khadija El Fahli, qui a choisi de célébrer les coutumes et les fêtes des familles marocaines.

Les œuvres de cette dernière reflètent la joie de vivre et constituent un appel à croquer la vie sans modération, quoique la crise sanitaire, durant laquelle elle a réalisé ses toiles, ait causé des peines et des souffrances pour beaucoup de gens, a-t-elle souligné, assurant avoir transformé cette énergie négative en une force pour surmonter cette épreuve.

L’artiste, qui compte exposer prochainement à Istanbul et à Dakar, a relevé que ses œuvres ont une relation étroite avec l’enfance, qui représente une source intarissable de souvenirs doux marqués par la quiétude et la gaité.