Par : Samir LOTFY

Chichaoua – Si attentive, sociable, excellente communicatrice et disposant d’une grande capacité d’adaptabilité, Mme Amina Byouz est pétrie de qualités humaines et professionnelles à même de faire d’elle une militante infatigable au service de la défense de la cause féminine.

Cette mère de famille à la fleur d’âge, s’est engagée très tôt à défendre les droits de la femme et de l’enfant et à promouvoir leurs conditions socioéconomiques, en faisant preuve d’un esprit d’écoute et d’analyse, de polyvalence et d’une capacité extraordinaire à faciliter l’intégration et à gérer des conflits chaque fois qu’elle se trouve sollicitée à cette fin.

Polyglotte et polyvalente, cette professeure du primaire dispose de plusieurs compétences à son actif notamment, en matière de gestion administrative et de programmes, de gestion d’équipes, de team building, de planification stratégique des ONG, de suivi et d’évaluation des projets.

Autant d’atouts qui lui ont permis de jouer des rôles leaders et donc de présider l’Association Anaouat pour femmes et enfants, chargée de la gestion du Centre d’hébergement des personnes en situation de précarité à Chichaoua, une responsabilité qu’elle occupait depuis 2010 avec tant d’amour, d’abnégation et de dévouement.

Et ce n’est pas tout puisque Mme Amina Byouz était Sénior facilitatrice en outil FEC (Fiche d’Evaluation par la Communauté) entre 2010 et 2012 avec la Banque Mondiale, et membre aussi de la cellule de prise en charge des femmes et des enfants victimes de violence au tribunal de 1ère instance à Imintanoute (2014-2018), et tutrice des volontaires d’Eireine et de France volontaire.

Ces dernières années, elle a aussi assuré des formations en arabe dialectal et coutumes marocaines, et a travaillé en tant que coach en développement humain, membre du comité régional de l’INDH et de la cellule régionale de Marrakech-Safi de prise en charge des femmes et des enfants victimes de violence, ainsi que du réseau du bureau exécutif de réseau E2C (Ecole de la deuxième chance nouvelle génération Maroc).

Sa persévérance et sa détermination constante à soutenir la gent féminine et à militer pour son leadership lui ont valu beaucoup d’estime, un grand respect et beaucoup d’amour de tous ceux et celles qui la côtoient et oeuvrent à ses côtés en faveur de la même cause.

Partant de ses convictions et d’une éducation équilibrée et de qualité, Mme Byouz ne cesse d’accorder une attention toute particulière à l’éducation et à la communication autour de la non violence, des droits des femmes, des techniques du plaidoyer et du coaching.

Une longue et si confirmée expérience ayant permis à Mme Byouz de mener une campagne de plaidoyer “40000 filles se marient chaque année, nos filles sont en danger”.

De même, elle a assumé le rôle de coordinatrice du projet “Création d’un leadership féminin jeunes dans la province de Chichaoua” et formatrice des animatrices d’alphabétisation en andragogie et communication.

Mme Byouz s’est engagée aussi en matière de renforcement des capacités dans le développement d’actions de plaidoyer et de dialogue politique en faveur de l’égalité homme-femme, ainsi qu’en matière d’accompagnement des femmes victimes de violence sur “l’estime de soi”, “la valorisation des ressources”, “la détermination des objectifs”, “l’insertion professionnelle”, “l’écoute active”…etc.

Dans une déclaration à la MAP, Mme Byouz a mis en avant une série de questions sur lesquelles elle travaille et qui sont d’une grande importance aussi bien au niveau de la province de Chichaoua comme à l’échelle nationale, notamment la lutte contre la violence basée sur le genre ou encore les violences sexuelles.

A l’occasion de la célébration de la journée du 8 mars, “nous allons procéder à la publication des résultats d’une étude pratique sur la protection contre la violence basée sur le genre social notamment la violence sexuelle”, a-t-elle fait savoir.

Cette recherche, a-t-elle poursuivi, met en avant une série de bonnes pratiques prônées par l’Etat pour faire face à la violence sexuelle, et met l’accent sur une panoplie de changements opérés au niveau des structures, des relations et des acteurs et intervenants sur le plan étatique (police, parquet et justice).

“Nous sommes tellement reconnaissants à notre pays pour les efforts déployés en permanence pour assurer la protection des femmes, notamment celles dans une situation d’extrême précarité”, a-t-elle dit, faisant part de sa gratitude à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour la Haute Sollicitude dont le Souverain ne cesse d’entourer la gent féminine.

L’intérêt accordé par SM le Roi aux femmes a permis au Maroc d’atteindre des résultats encourageants et de figurer désormais dans la Cour des pays développés dans ce domaine, s’est-elle félicitée.

Il s’agit de grands acquis réalisés par le Royaume, à l’instar de la loi 103.13 sur la lutte contre la violence faite aux femmes, a poursuivi Mme Byouz, exprimant ses remerciements aux autorités provinciales pour leur engagement à offrir un climat favorable à l’action de proximité et à la protection des couches sociales les plus vulnérables (enfants, femmes, personnes âgées).