Par : Samir LOTFY
Chichaoua – Dynamique, engagée et pleine d’enthousiasme, Meryem El Adib offre éloquemment l’exemple d’une jeune femme passionnée pour l’entrepreneuriat et qui, avec détermination et persévérance, n’hésite guère à investir pour la réalisation de soi et le dépassement de toutes les difficultés qui se dressent devant elle sur la voie de l’excellence et de la distinction.
Originaire de la ville de Chichaoua où, elle a grandit et fait ses études, pour décider de s’y installer et monter son propre projet, Mme El Adib se veut l’illustration de cette femme moderne “combattante” et “déterminée” à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, synonyme pour elle d’autonomisation, de confirmation de soi, de respect et d’utilité pour elle-même, pour sa famille, pour son entourage et pour sa ville.
Excellente communicante, avec des compétences avérées en bureautique et informatique, Mme El Adib a choisi de lancer sa petite entreprise dans le domaine de l’événementiel et de l’organisation des fêtes (traiteuse) en bénéficiant de l’appui de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) et de la Fondation de Recherche, de Développement et d’Innovation en Sciences et Ingénierie (FRDISI).
Mme El Adib présente aussi l’exemple de cette jeune motivée qui ne lésine guère sur les moyens pour apprendre et découvrir d’autres domaines comme en témoigne, une expérience avérée qu’elle a pu acquérir dans d’autres disciplines comme la comptabilité générale et analytique, le management des entreprises, les services client, l’étude de marché et l’analyse et gestion financière.
Autant de compétences à même de lui permettre d’entrer dans le domaine de l’entrepreneuriat par la grande porte, notamment dans un domaine où, elle peut continuer à mettre en avant sa féminité et sa finesse et surtout, sa passion et talent confirmé pour la décoration et surtout, pour la cuisine qu’elle aime avec force.
Après un baccalauréat décroché en 2006-2007, suivi d’un diplôme en informatique et bureautique en 2009-2010, Mme El Adib a obtenu en 2012 un diplôme de technicienne spécialisée en gestion des entreprises, délivré par l’Institut Supérieur de Technologie Appliquée (ISTA) de Chichaoua, parallèlement à une riche expérience professionnelle qu’elle a pu cumuler en effectuant plusieurs stages dans certaines administrations ou encore, dans les domaines fiduciaire, des micro- crédits, des assurances, et des transferts de fonds entre autres.
Parallèlement, Mme El Adib dispose d’une fibre pour l’action associative, avec un amour pour la nature (participation à plusieurs actions liées à la plantation d’arbres et à la préservation de l’environnement), pour la pratique sportive et pour la lecture édifiante.
Au micro de M24, la chaine télévisée de l’information en continu de la MAP, Mme El Adib s’est dit très satisfaite de son parcours de formation et de l’expérience professionnelle accumulée, lui permettant d’une part, de ne pas chômer, mais aussi de découvrir les difficultés à transcender au sein des sociétés en tant que simple employée et par là, de murir chez elle l’idée de prendre son destin en main et de relever le défi de lancer sa propre entreprise.
“J’ai toujours eu cette ambition de devenir gérante et propriétaire d’une entreprise, un rêve devenu une réalité surtout, que j’ai eu plusieurs offres d’emploi en dehors de Chichaoua que j’ai déclinées car, je suis trop attachée à ma famille et à ma ville”, a-t-elle fait savoir, notant qu’elle s’est vite intéressée aux opportunités offertes aux jeunes par l’INDH, en procédant à la constitution de son dossier et à la réalisation de l’étude de faisabilité de son projet.
“Grâce à l’Initiative et la FRDSI, j’ai pu bénéficier de l’encadrement, l’accompagnement et la formation adéquate et me voilà maintenant, propriétaire depuis quelque mois de ma propre entreprise”, s’est-elle félicitée.
Interrogée, par ailleurs, sur la célébration le 8 mars de la journée internationale de la femme, Mme El Adib a relevé que cet événement si cher à son coeur est une illustration de l’intérêt porté à la gent féminine, sachant que la femme “mère”, “soeur”, “fille”, “amie” soit-elle, demeure une fervente militante qui mérite respect et affection.
Par la même occasion, elle a tenu à adresser ses vifs remerciements à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour la Haute Sollicitude dont le Souverain ne cesse d’entourer la femme marocaine, se félicitant des grands pas franchis en matière de protection des droits de la femme et de la promotion de ses conditions socio-économiques.
“La femme a, désormais, son mot à dire. Elle a investi tous les domaines d’activité”, a-t-elle enchainé, invitant l’ensemble des jeunes femmes, abstraction faite de leur situation et leurs domaines d’activité, à se fixer des objectifs au préalable et à oeuvrer, sans relâche, en vue de les atteindre et à concrétiser leurs rêves.
