Rabat- L’élaboration du rapport parallèle de l’Examen périodique universel (EPU) dans le domaine des droits de la Femme au Maroc a été au menu d’une rencontre tenue, vendredi à Rabat, au sein de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales Agdal.

Initiée à l’occasion de la Journée internationale de la Femme par l’Association Jossour Forum des Femmes Marocaines, en partenariat avec la Faculté et sa Clinique de droit, la rencontre a été l’occasion de passer en revue les avancées réalisées en matière des droits de la Femme au Maroc, ainsi que des moyens de promouvoir l’égalité des genres.

Le vice-doyen de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales Agdal-Rabat, Abdelaziz Laaroussi, a expliqué que cet événement vise à contribuer à l’élaboration du rapport parallèle de l’EPU, dans le cadre des pratiques conventionnelles relatives à l’évolution du domaine des droits de la Femme au Maroc et les défis auxquels elle fait face.

Le rapport parallèle de l’EPU s’inscrit dans le cadre d’une approche participative et constitue un espace d’interaction et d’échange d’idées et d’expériences, a ajouté M. Laaroussi.

De son côté, la Présidente de la commission régionale des droits de l’Homme (CRDH) de Rabat-Salé-Kénitra, Houria Tazi, a relevé que la question des droits de la Femme figure parmi les préoccupations du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), notant que la pandémie de Covid-19 a accentué les problèmes sociaux, notamment ceux liés à la situation de la femme.

La place de la femme doit être évaluée dans le sillage de l’évolution que connaît le Maroc, a ajouté Mme Tazi, soulignant la nécessité d’apporter certains amendements institutionnels, notamment au Code de la famille.

Pour sa part, la Présidente de l’Association Jossour a fait savoir que le rapport parallèle sera présenté le 31 mars en arabe, en français et en anglais, notant qu’il évaluera les indicateurs du développement durable relatifs au genre, ainsi que ceux utilisés dans les rapports présentés par les gouvernements nationaux, ayant trait aux problèmes et défis auxquels font face les femmes et les filles, et sur lesquels les associations de la société civile travaillent depuis plusieurs années à travers des projets pour la promotion des droits culturels, sociaux, économiques et politiques.

De son côté Amal Idrissi, représentante du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), a noté que la question des droits de la Femme revêt une grande importance pour les jeunes, qu’elle a appelés à s’impliquer dans la question de l’égalité des genres.

Ont pris part à la rencontre, des jeunes représentant une trentaine d’ONG actives dans les domaines des droits de l’homme et du développement à travers les 12 régions du Royaume, ainsi que des doctorants et des étudiants en Master.