Rabat – La nouvelle offre du programme “Women in Business” sera disponible auprès des premières banques marocaines partenaires d’ici quelques mois, a annoncé, mardi à Rabat, le Directeur de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) au Maroc, Antoine Sallé de Chou.

Ce programme a été retravaillé afin de mieux répondre aux besoins des femmes entrepreneures en y intégrant une composante digitale financée par l’Union européenne (UE), a indiqué M. Sallé de Chou dans une déclaration à la MAP, en marge de la conférence organisée par l’UE au Maroc, Bank Al-Maghrib et la BERD, en collaboration avec le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, sous le thème “l’autonomisation économique des femmes et le digital”.

Cette offre sera constituée d’une ligne de financement rétrocédée aux petites et moyennes entreprises (PME) dirigées par des femmes, adossée à une garantie de première perte qui va encourager les banques à venir servir ce segment, et un renforcement des capacités des institutions financières partenaires, a-t-il expliqué, relevant que les femmes entrepreneures vont bénéficier d’un accompagnement technique, du conseil, du mentorat et du réseautage en vue de renforcer la compétitivité et la résilience de leurs entreprises.

Et de rappeler que la promotion de l’entrepreneuriat féminin et du digital figure parmi les axes stratégiques de la BERD qui a mis en œuvre, dès 2018, son programme “Women in Business” ciblant les TPMEs dirigées par les femmes, leur offrant ainsi un financement et un accompagnement technique dédié.

Le séminaire s’inscrit dans le droit fil de l’action des institutions organisatrices visant à promouvoir l’insertion et l’autonomisation économique des femmes. Lors du premier panel, les discussions ont mis en lumière tous les efforts déployés pour le renforcement du rôle économique des femmes et les initiatives portées par les secteurs public et privé, à travers un partage d’expériences et de témoignages de femmes œuvrant essentiellement en faveur de l’inclusion économique et financière.

Le deuxième panel de la conférence a, quant à lui, mis l’accent sur la digitalisation des entreprises dirigées par des femmes, et en particulier des petites et moyennes entreprises, qui, pour rester compétitives, n’ont d’autre choix que d’opérer une transition numérique rapide.