Brest (France)- Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch s’est entretenu, vendredi à Brest, avec son homologue tunisienne Najla Bouden, en marge du segment de haut niveau du premier Sommet international sur les océans “One Ocean Summit”, qui se tient dans cette ville du nord-ouest de la France.

Les deux parties ont procédé, à cette occasion, à un échange bilatéral fraternel et d’amitié et évoqué les perspectives de la tenue de la haute commission mixte maroco-tunisienne.

M. Akhannouch a représenté le Royaume à cet événement international de trois jours destiné à mobiliser la communauté internationale en faveur de la préservation des océans.

Le chef du gouvernement, qui a conduit une délégation de haut niveau comprenant notamment le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki et de l’ambassadeur du Royaume à Paris, Mohamed Benchaâboun, a pris part au segment de haut niveau du Sommet, ouvert par le Président français Emmanuel Macron.

A cette occasion, il a mis en avant les efforts et les progrès réalisés par le Maroc en matière de préservation des ressources halieutiques et de lutte contre la pêche illicite, ainsi que les “énormes progrès” réalisés par le Maroc sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, grâce au Plan Halieutis.

Organisé à l’initiative de la France dans le cadre de sa présidence du Conseil de l’Union européenne, en coopération avec les Nations Unies, le One Ocean Summit doit donner une “impulsion politique forte” à l’agenda européen et international des enjeux maritimes, en particulier pour faire aboutir les négociations multilatérales qui impactent l’Océan et nourrir la conférence “United Nations Ocean”, prévue fin juin 2022 à Lisbonne.

A l’occasion de cet évènement international, qui a vu la participation d’une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement en présentiel et par vidéoconférence, plus de 100 pays ont fait part de leur détermination à préserver les océans en contribuant aux «Engagements de Brest pour l’Océan», aux côtés du Secrétaire général de l’ONU, de la directrice générale de l’UNESCO et du Secrétaire général de l’Organisation maritime internationale.