Nations Unies (New York)- Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a appelé, mardi, à la libération “immédiate et sans condition” des femmes et filles enlevées par des groupes armés dans les environs d’Arbinda, dans la région du Sahel, au Burkina Faso.

Dans un communiqué publié par son porte-parole, M. Guterres a condamné fermement cette opération qui a ciblé une cinquantaine de femmes jeudi et vendredi derniers, tout en exhortant les autorités burkinabé à ne ménager aucun effort pour traduire en justice les responsables de ce crime.

Le chef de l’ONU a, par ailleurs, réaffirmé l’engagement des Nations Unies à continuer de travailler avec le Burkina Faso et les partenaires internationaux pour renforcer la protection des civils, répondre aux défis humanitaires et de développement, promouvoir et protéger les droits humains et soutenir les efforts vers une paix durable.

Le gouverneur de la région du Sahel avait indiqué, dans un communiqué, que les recherches sont en cours pour retrouver ces femmes. “Dès leur disparition signalée, des recherches ont été entreprises en vue de retrouver l’ensemble de ces victimes innocentes, saines et sauves”, a relevé le lieutenant-colonel Rodolphe Sorgho.

La commune d’Arbinda se situe dans la région du Sahel, une zone sous blocus de groupes terroristes et qui est difficilement approvisionnée en vivres.

Le Burkina Faso, en particulier dans sa moitié nord, est confronté depuis 2015 aux attaques de groupes terroristes liés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique qui se multiplient. Elles ont fait des milliers de morts et au moins deux millions de déplacés.