Rabat – L’Instance chargée de la révision du Code de la famille a recueilli, vendredi à Rabat, la vision et les propositions du Parti Authenticité et Modernité (PAM) au sujet de cette réforme.
Cette réunion s’inscrit dans le cadre des consultations et auditions menées par l’Instance avec les différents acteurs concernés, conformément à la haute teneur de la lettre Royale adressée au Chef du gouvernement pour la révision du Code de la famille.
À cet égard, la responsable de l’Organisation des femmes du PAM, Kouloub Faitah, a affirmé que le mémorandum soumis à l’Instance est principalement basé sur le contenu du discours Royal à l’occasion de la fête du Trône et de la lettre Royale adressée au Chef du gouvernement pour la révision du Code de la famille, qui a “tracé les contours des réformes pour qu’elles aillent de pair avec le développement et les avancées que connaît le Royaume”.
Dans une déclaration à la presse, Mme Faitah a expliqué que le PAM a présenté plus de 56 propositions d’amendements basés sur une vision clairement définie qui repose sur le référentiel du parti, appelant à un Code de la famille moderne qui garantisse les droits et devoirs de toutes les parties prenantes et qui préserve l’intérêt supérieur de la famille et de l’enfant, afin de construire un Maroc de développement et de progrès.
Dans la lettre Royale adressée au Chef du gouvernement, SM le Roi Mohammed VI a affirmé qu’il est nécessaire de réexaminer le Code de la famille, qui a eu l’immense avantage d’impulser une dynamique de changement vertueuse et d’instaurer une conception nouvelle de l’égalité et de l’équilibre familial, ouvrant ainsi la voie à une avancée sociale considérable, afin de corriger les dysfonctionnements et les lacunes que l’expérience de sa mise en œuvre judiciaire a révélés.
Le Souverain a souligné que les dispositions du Code de la famille “doivent également être mises en adéquation avec l’évolution de la société marocaine et les besoins du développement durable”, notant que “la nouvelle version s’harmonisera ainsi avec la progression de notre législation nationale”.