Dakar- La ministre sénégalaise des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall, a souligné, lundi à Dakar, que le Sénégal, chargé d’assurer la présidence tournante de l’Union africaine (UA), compte travailler à l’efficacité de l’institution et à la célérité dans l’exécution de ses décisions.

“L’UA est vue comme une grosse machine qui (…) doit passer à un système beaucoup plus efficace pour son mode de fonctionnement, avec moins de personnel, moins de charges, plus de célérité dans la prise des décisions, et plus d’efficacité dans l’application de ces décisions”, a-t-elle dit.

Mme Sall prenait part à une séance de travail sur les conclusions du dernier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, qui s’est déroulé le 5 février au siège de l’organisation, à Addis-Abeba, rapporte l’Agence de presse sénégalaise.

La réforme de l’UA est nécessaire, car “on ne peut pas appeler à une réforme du Conseil de sécurité des Nations unies sans nous pencher sur nos problèmes internes”, a-t-elle fait remarquer.

Le président sénégalais Macky Sall, rappelle la même source, assure la présidence tournante de l’organisation panafricaine depuis le 5 février, pour une durée d’un an, en remplacement de Félix Tshisekedi, son homologue de la République démocratique du Congo.

Notant que le président rwandais, Paul Kagame, a entamé la réforme de l’UA lorsqu’il la dirigeait en 2018, la ministre des Affaires étrangères a souligné qu’il incombe au Sénégal de “la finir et de bien la finir”.

Il s’agit d’une tâche “énorme” mais le Sénégal a “la volonté et l’ambition” d’exercer son mandat avec succès, a-t-elle poursuivi.