Nations Unies (New York)- La Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW), qui tient sa 66è session au siège de l’ONU à New York (14-25 mars) est le principal organe intergouvernemental mondial dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.

La CSW est une commission fonctionnelle du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) créée par la résolution 11 (II) du Conseil du 21 juin 1946.

Le Maroc est représenté à cette session par la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Aawatif Hayar.

La Commission de la condition de la femme joue un rôle important dans la promotion des droits des femmes. Elle reflète la réalité vécue par les femmes dans le monde entier et contribue à l’établissement des normes mondiales relatives à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes, selon l’ONU.

Dans une résolution adoptée en 1996, le Conseil économique et social des Nations Unies a élargi le mandat de la Commission. Il a en outre décidé que celle-ci devrait jouer un rôle de premier plan dans le suivi et l’évaluation des progrès réalisés et des problèmes rencontrés lors de la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Pékin ainsi que dans l’intégration d’une perspective de genre dans les activités des Nations Unies.

Au cours de la session annuelle de la Commission, d’une durée de deux semaines, des représentants des États membres des Nations Unies, d’organisations de la société civile et d’entités des Nations Unies se réunissent au siège de l’ONU à New York.

Ils évaluent les progrès réalisés et les écarts à combler dans la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Pékin de 1995 (document de référence en matière de lutte pour l’égalité des sexes à l’échelle internationale) et la 23e session extraordinaire de l’Assemblée générale qui s’est tenue en 2000 (Pékin+5), ainsi que les nouveaux enjeux qui touchent l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.

Les États membres conviennent des mesures à adopter pour accélérer les progrès et promouvoir la pleine jouissance par les femmes de leurs droits politiques, économiques et sociaux. Les conclusions et les recommandations de chaque session sont transmises à l’ECOSOC afin qu’il en assure le suivi.