L’épreuve masculine du 50 kilomètres marche sera remplacée par “une épreuve mixte” d’athlétisme à définir aux JO-2024 de Paris, a annoncé lundi soir le directeur des sports du Comité international olympique, Kit McConnell.

La suppression de cette course marque la volonté du CIO de réduire le nombre de participants aux Jeux, qui va passer de 11.092 à Tokyo à 10.500 à Paris, tout en atteignant la parité.

L’objectif est “d’atteindre la parité” pour la première fois dans l’histoire de l’athlétisme olympique, mais sans dépasser le quota global d’athlètes, a précisé Kit McConnell, cité par des médias, alors que subsisteront les épreuves hommes et femmes du 20 kilomètres marche.

Le 50 km marche est à la fois la plus longue épreuve d’athlétisme aux JO et l’une des seules disputées hors stade, avec le marathon. Elle récompense à ce titre les athlètes les plus endurants, dans des conditions estivales souvent éprouvantes.

Son histoire olympique a été marquée par une succession de défaillances et notamment par le calvaire du Français Yohann Diniz aux JO-2016 de Rio, victime d’un violent malaise et tombé à trois reprises. Il avait pris sa revanche en devenant champion du monde un an plus tard à Londres.

Comme la création d’un 50 km marche femmes aurait “augmenté le nombre global d’athlètes engagés”, le CIO a préféré une épreuve mixte qui doit encore être définie par la Fédération internationale d’athlétisme, a indiqué Kit McConnell.