Un débat a réuni, vendredi à Fès, des acteurs associatifs et des chercheurs, qui ont échangé autour de l’approche juridique pour la prise en charge des femmes victimes de violence, tout particulièrement en temps de Covid19.

La pandémie de la COVID-19 a influé sur la recrudescence de la violence conjugale, ont souligné des participants à cette rencontre, initiée par le Centre des droits des gens (CDG) en partenariat avec le ministère de la solidarité, du développement social, de l’égalité et de la famille.

‘’Durant cette période, de nombreux cas de violence ont été relevés, touchant les femmes et les filles aussi bien sur les plans physique et psychologique que socio-économique’’, ont-ils fait remarquer, mettant en relief le coût de ce fléau social pour toute la société.

Des intervenants ont, par ailleurs, fait part des ‘’progrès importants’’ qu’a connus la situation de la femme au Maroc, à la faveur des efforts déployés par le gouvernement et la société civile, à travers la ratification de nombreuses chartes internationales en matière de droits de l’Homme, dont la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW).

Ils ont également cité la création de l’Observatoire national de lutte contre la violence à l’égard des femmes et la promulgation de ses rapports en 2013 et 2014, ainsi que la stratégie nationale de lutte contre la violence à l’égard des femmes.

Les participants ont aussi insisté, à cette occasion, sur l’importance du renforcement des actions de sensibilisation pour promouvoir l’égalité des sexes et lutter contre toutes les formes de discrimination et de violence faites aux femmes.

Organisée en partenariat avec l’Agence de développement social, cette rencontre s’inscrit dans le sillage de la 18ème campagne nationale de sensibilisation pour la lutte contre la violence à l’égard des femmes visant la protection et la promotion des droits des femmes.

Placé sous le slogan ‘’Unis, les Marocains rejettent la violence à l’égard des femmes’’, cet évènement a connu la participation de chercheurs, d’universitaires, de juristes, ainsi que d’acteurs associatifs.

Le coup d’envoi de la 18ème campagne nationale de sensibilisation pour la lutte contre la violence à l’égard des femmes a été donné le 25 novembre à Rabat, à l’initiative du ministère de la solidarité, du développement social, de l’égalité et de la famille.