Londres – La chanteuse londonienne Dua Lipa a dominé, mardi soir, la cérémonie des Brit Awards en remportant à la fois le titre de “meilleure chanteuse” et celui de “meilleur album”, lors de cette 41ème édition qui a distingué presque uniquement des femmes dans les catégories mixtes.
Repoussée de trois mois à cause de la pandémie de Covid-19, la cérémonie finale de la compétition prestigieuse s’est déroulée au stade londonien de l’O2 Arena, en présence de 4000 spectateurs non-masqués mais testés. Il s’agit en effet du premier grand événement musical avec public au Royaume-Uni depuis le début de la pandémie.
Avec son album «Future Nostalgia», Dua Lipa, qui avait déjà remporté trois Brit Awards lors de précédentes éditions, a battu de peu les autres artistes nommés, notamment la chanteuse soul Celeste, l’autrice-compositrice et poétesse Arlo Parks ainsi que le rappeur J Hus, seul homme en lice dans cette catégorie mixte.
Critiquées dans le passé pour des nominations très masculines, les catégories mixtes ont été consacrées cette année presque uniquement aux femmes.
Le titre du “meilleur espoir” a été ainsi remporté par la jeune londonienne aux racines françaises, nigérianes et tchadiennes Arlo Parks, alors que celui du meilleur groupe international a été raflé par les trois sœurs américaines composant HAIM.
Le titre de “meilleur groupe britannique” a été décerné quant à lui à Little Mix, un trio de femmes, devenant ainsi la toute première formation féminine de l’histoire des Brit Awards à remporter ce titre.
L’ouverture de cette édition au public s’inscrit dans le cadre de tests pilotes menés par le gouvernement pour autoriser les événements de masse à la faveur de la baisse des contaminations de Covid-19.
Un autre concert-test a réuni également 5.000 personnes à Liverpool la semaine dernière, sans masque ni distanciation sociale. Les participants à cet événement organisé dans un parc en plein air, ont été autorisés à y assister après avoir été testés négatifs au Covid-19 et accepté de se faire tester à nouveau après cinq jours.
Leurs données seront utilisées dans un programme de recherche lancé par le gouvernement britannique en vue d’étudier l’effet de ce genre de rassemblements sur la propagation du virus.