Casablanca- L’Amicale des fonctionnaires de la justice a plaidé, vendredi à Casablanca, en faveur d’une révision du Code de la famille pour accompagner les mutations socio-économique que connait la société marocaine.
Cet appel a été lancé lors d’un colloque initié par l’association “Droits et Justice” en coordination avec l’Amicale Hassania des magistrats et L’Amicale des fonctionnaires de la justice sous le thème “le mariage des mineures, quel rôle pour l’assistant social?”.
A cette occasion, Mme Mounia Elhakim, membre du bureau central de cette institution a indiqué que le Code de la Famille a constitué, dans le passé un pas qualitatif en matière de législation encadrant la famille, précisant toutefois, qu’actuellement nous jugeons nécessaire d’adapter ce texte aux mutations socio-économique qui caractérisent la société marocaine.
Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre du programme de l’association “Droits et justice” visant à lutter contre le mariage des mineures financé le centre danois pour la recherche et l’information sur le genre, l’égalité et la diversité (KVINFO) et ONU-femme, a notamment porté sur le rôle majeur des assistants sociaux dans le traitement des sujets liés au mariage des mineures.