Casablanca- La ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Aawatif Hayar, a affirmé que le renforcement de la place des femmes dans la société est tributaire de leur autonomisation économique, de la promotion de l’égalité des genres et de l’éradication de toutes les formes de discrimination à leur encontre.

S’exprimant lors d’une conférence dans le cadre de la semaine d’intégration organisée du 12 au 16 septembre courant par l’Ecole nationale de commerce et de gestion (ENCG) de Casablanca, Mme Hayar a souligné que le ministère œuvre inlassablement pour mettre en œuvre la stratégie et les programmes visant à permettre aux femmes de jouir pleinement de leurs droits et de réussir dans les différents domaines, et ce afin de contribuer à renforcer leur place dans la société.

Elle a évoqué, dans ce sens, le programme Maroc-Attamkine dans le cadre duquel le ministère travaille en coopération avec les régions, les wilayas, les provinces et l’Initiative nationale pour le développement humain afin de permettre à 36.000 femmes d’accéder chaque année à la formation, et ce dans le but de porter à 30% le taux de participation des femmes à l’activité économique, conformément au programme gouvernemental 2021-2026.

Et d’ajouter que son département accorde un intérêt particulier à cette catégorie sociale en général et aux jeunes en situation de vulnérabilité en particulier, pour être en phase avec les objectifs du Nouveau modèle de développement qui fait des jeunes et du développement de leur personnalité un choix stratégique du pays.

Dans ce cadre, a relevé Mme Hayar, le ministère adopte une approche de développement globale à travers une politique familiale et sociale qui soutient les droits comme l’un des principaux piliers pour accompagner tous les chantiers sociaux, notamment celui de la protection sociale.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre du concept GISR, un mécanisme de régénération sociale verte et innovante, qui vise à numériser les services sociaux pour faciliter l’accès et l’accueil et à élargir la base des bénéficiaires des programmes d’assistance sociale, tout en améliorant les services et en garantissant leur pérennité, a précisé la ministre, soulignant que ce concept permet également de mettre en place une base de données locale au profit des bénéficiaires des différents services pour faciliter l’orientation et l’accompagnement par le biais de la formation, du soutien et de l’intégration dans les incubateurs sociaux.

S’agissant de la promotion du capital humain dans le domaine social, elle a relevé que le pôle social composé du ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, veille dans le cadre de la mise en œuvre du programme gouvernemental à élargir les horizons de formation pour avoir des cadres qualifiés et compétents.

Le ministère œuvre ainsi à réhabiliter les programmes et les stratégies de formation professionnelle sociale avec les partenaires académiques dans le but de former 10.000 travailleurs sociaux qualifiés à l’horizon 2030 et à valoriser les acquis professionnels dans le domaine de l’action sociale, et ce afin de contribuer à la concrétisation des objectifs de développement durable, a-t-elle ajouté.

Elle a également appelé les responsables de l’ENCG Casablanca à accorder davantage d’intérêt au domaine social et à encourager les étudiants à effectuer des stages dans les associations et les établissements de protection sociale pour les personnes en situation difficile.